Pendant le weekend

10 mai 1066

 

il y a trente huit ans – je ne fus pas, ce jour-là, à la Bastille – je ne votai guère considérant cet acte citoyen comme un piège – je laisse à l’imagination du lectorat la destination dudit piège – dans deux semaines j’irai probablement mais – une espèce de trivialité anthropomorphique dans l’anniversaire – on n’en parle pas, tu remarqueras – on oublie et c’est peut-être mieux – il suffit de passer le pont (champ)

(le vent hurle au loup dessous le pont au change) (contrechamp)

bâtiment d’un peu loin, il commence à faire nuit – ah quel terrible dix heures du soir … – j’ai du boulot, il faut continuer à s’y pencher – des choses à faire – moins au point, bougé, contrechamp zoomé

marcher encore, doubler la place – rive gauche rive droite – séminaire, marche à pied, cinéma et lecture, ouvrir les yeux, fermer la télé (à la télé : Une île au soleil (Robert Rossen, 1957 – ce n’est pas son meilleur, j’ai préféré L’Arnaqueur (1961) ou Lilith (1964)) (Joan Fontaine magnifique ainsi que James Mason) – sur la place, notre ange à tous

ici les frasques de l’ami CG. qui n’est plus emprisonné (il prépare sa défense au pays du Soleil Levant, pauvre chou, et y’a du boulot) (l’odeur pestilentielle de la communication durant plus de huit minutes : attention, certaines scènes peuvent choquer les plus sensibles – la fatuité des invités est à vomir) (en date du 9 mars 2014 si j’ai bien lu – merci au Chasse-Clou pour le signalement)

 

 

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2 Comments

    L’ange surveille les travaux embastillés (on se demande ce qui va rester de la place)…

    CG a voulu jouer à son Coppola (fille)…

    10 mai, oui, une belle date, le mot « gauche » n’était pas encore quelque chose d’imprononçable pour certains. Il faut voter le 26, et l’auteur – depuis la Roumanie – d’un nouveau « Moi ou le chaos » devrait rabattre son caquet. 🙂

    (Belles photos du « Pont au change » : normal, donc, le change et contre-change !)

  • j’étais encore pleine d’illusions (suis lente, il faut dire que venais de la droite catho… chemin long où je comprends – ou le crois – peu à peu)