Pendant le weekend

1358 Mardi 03 03 2020

 

 

 

pas facile de se marrer ces temps-ci – la moindre toux, fièvre, fatigue ou autre signe imbécile (car un signe l’est toujours) se transforme en acte incivil de social traître – un peu lourde l’affaire – trouvé ça quand même

on aimerait aller au cinéma ou rire dans les rues mais en plus, il pleut (le boulot n’attend pas non plus remarque bien) (on aperçoit quand même les forsythias en fleurs et autres signes jonquillaires) – on ira manif place Colette ou quelque chose peut-être (je soutenais avec front hier soir que ça ne servirait à rien d’y aller – j’ai peur d’avoir raison – je fatigue jte dis ou je vieillis : l’un n’empêche pas l’autre, certes)

on s’en fout complètement c’est vrai mais ça agit sur le moral – et sur les rêves – va falloir aller en réu quand même – la vie n’est pas simple pas vrai

Hier en séminaire Patrick Revollar et Tadako Ichimaru présentaient leur projet Mazarinades (une merveille de la métatechnologie moderne – passionnant comme d’habitude – difficile de résister à la tentation d’illustrer du chariot

qui sert de base à ce travail) – j’avance dans la recherche (?) mais pas dans la littérature – faudrait voir à voir – je fatigue pas mal – j’ai réalisé un cliché de moi-même et je me suis trouvé un visage bien changé (je ressemblerait à mon (l’un de mes) grand-oncle (on l’a déjà vu ici) que ça ne m’étonnerait qu’à moitié) (par bonté d’âme (d’égo-âme certes), je ne le publie pas) (j’en ferai si ça se trouve un texte pour un 5 bis) en lecture Le guetteur (Christophe Boltanski, folio)

 

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4 Comments

    tente de remonter dans le charriot mais y a toujours un petit bidule qui se met en travers (enfin pour les mots ai pondu les 3/4 d’un truc pour le 5 du tiers livre mais me semble complaisant et personnel… on verra, là je renoue avec Rosmerta et j’attendrai demain pour regroupement — deux dates ici — parce que bien entendu ça ne sert à rien mais on se tient chaud)
    oui fabuleux les Mazarinades et ce que fait Berlol (quoique longtemps que n’ai plus essayé de suivre)

  • Brigitte a raison, oui, au moins cela, tout cela, et ce n’est pas rien, se tenir chaud

  • Dans les « grands restaurants » (il doit en exister encore, par exemple Le Fouquet’s où « la fine fleur » du cinéma français était allée fêter les César après coup), on pourrait remplacer le charriot de fromages par ce véhicule de livres : court métrage avant le dessert… 🙂

  • @brigitte celerier : courage pour l’écriture
    @Elise : tu énonces un principe de base (brigitte a TOUJOURS raison) (enfin souvent)
    @Dominique Hasselmann : il y avait une contre-manif dans un restaurant du 11 (au perchoir je crois vers Ménilmontant)