Pendant le weekend

Ordinaire (#91 Oublier Paris)

 

 

 

 

Quelques images de par ici

la Hongrie ou la Pologne ? les masques vendus par millions alors que les personnels des hôpitaux n’en ont pas disposé ?

ce que révèle cette phase du changement climatique ? des discussions économiques ?

ce que tout cela nous « raconte » sur notre pathétique humanité ?

à l’heure qu’il est, il n’y a plus de muguet (il était en vente aussi en officine: le brin trois euros, qui dit mieux ?)

(série en cours)

un printemps magnifique – une carte tricolore « évolutive » bourrée d’incohérences, d’erreurs, de mensonges, où est exactement le problème ?

on tousse ou on a de la fièvre ? c’est qu’on est « peut-être » malade nous assène-t-on à longueur de spot, on a droit aussi à  » le virus passe par la parole »

grâce au ciel (?), nos gouvernants ne nous donnent pas la leur – un peu de mal de crâne, un peu de désespoir –

si rien ne change, nous irons à la guerre, la peur la faim et la misère – ah Robert Charlebois et son ordinaire

parfois je pense que je ne reviendrai jamais et je me dis c’est tant mieux

faire valoir ses droits, enterrer la hache et fumer un calumet

lire, rire danser, envoyer des baisers aux enfants, des images, des plaisanteries

(ma préférée je crois) il faut que rien ne change – prendre des nouvelles, écouter de la musique –

rien ne doit changer, « business as usual », les affaires sont les affaires – Aldo à genoux devant sa couche prie, l’immonde monsieur Thiers fourbit ses armes à quelques années ou quelque siècle d’ici – on ne cède pas, on n’attend rien

tout à l’heure on ira marcher un peu, pas trop loin – juste là – pour obéir – sans y croire.
Un premier mai.
Restez en vie.

 

 

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2 Comments

    plaisir de vous imaginer là

  • Design intangible de la petite cafetière et beaux couchers de soleil ayant échappé au couvre-feu de Nice ou d’ailleurs… 😉