Pendant le weekend

1628 Novembre 2020 22

 

 

 

des lasagnes à la florentine (épinards ricotta) – des images manquantes, les livres arrivent, je regarde un peu le ciel le froid la lune – on fait tourner « harvest » – en ville c’est ce qui manque, le ciel le lointain l’horizon – on disposait cependant, moyennant finances c’est vrai, d’expositions cinémas théâtres music hall – en février dernier (il y a un siècle, peut-être) on allait écouter (c’était en janvier, non) un Antonio Zambujo  (le 20 peut-être) (gagné) un peu débraillé (aux chansons magnifiques) –

il y avait Misia ensuite, mais on est parti avant la fin (on venait écouter des chansons, c’est pour ça) il est assez tard, c’est dimanche – à la boulangerie un vieux type de mon âge achetait des bûchettes (l’une au kirsch – rose – l’autre grand-marnier – verte) puis il reprit sa voiture (il portait le même jean que moi, les mêmes chaussures pratiquement) – hier on manifestait contre l’article 24 de la loi mise en place par le violeur (cette honte) tandis que son homologue à l’éducation nationale noyaute les syndicats lycéens afin, probablement, de leur inculquer un peu de ce que c’est que la politique (ce sont des âges où il faut bien apprendre) (quelque chose de la propagande à la goebbels j’ai trouvé) – en image nature morte au persil

il y avait ce matin un ruban de lumière qui a disparu dans les minutes qui suivirent – au réveil le ciel était rouge, on y aurait décelé un rayon vert possiblement regardant vers l’est – non, novembre est difficile…

Bon dimanche (quand même)

 

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3 Comments

    à vous tambien (bon dimanche)
    et sourire, parfois un peu tordu, à tout ce qui précède

  • Eh oui il est vrai que le rayon vert existe aussi au reveil, faut que j’y pense pour mon prochain séjour à Erbalunga. Et sinon quelle misère, ils m’ épuisent, me colèrent, me dégoûtent … et sinon je t’embrasse

  • Le vent se lève et Rohmer est calme… 🙂