Pendant le weekend

1811 Jeudi 27 Mai 2021

 

 

devant l’importance de l’actualité, la restitution de la fin de la visite de l’expo – close le 30 mai je crois – portant sur la vision de deux des films d’Artavazd Pelechian sera servie (comme dirait le notulographe) demain

 

pour l’occasion on s’était collé

un œillet sur l’oreille droite

l’officier se prénommait Angélique – elle tamponna d’un sceau son papelard et l’affaire fut faite – champagne tapenade « bûches » au fromage – sinon, ça va bien – le blog a changé cette nuit (on nous informe sans doute) la police la vitesse de téléchargement tout ça – à l’aller

on discerne un peu sur les grilles de la gare (du Nord) cette exposition qu’on pose de nos jours (sous le métro, l’accès est interdit, on empêche les migrants (des personnes humaines qui fuient la guerre et ne demandent qu’à vivre) de s’installer, gloire et honneur à la municipalité, bien sûr à l’État aussi – à Calais, on détruit des tentes, en Méditerranée on les noie – merci qui ?) au retour cette image décomplexée

et cette légende

plus la disparition d’un ami

salut à vous, Josep – No pasaran ! – ça tourne pas mal là-dedans : j’ai décidé de faire parvenir un texto/jour en soutien (imitant en cela les fleurs de madame paumée) à l’ami sanaryote – trouvé ces deux-là (quelque chose comme une trentaine d’années, et Thelma et Louise) (il y avait cette chanson du type du neuf cinq – je ne sais plus) (Anis)

(ah les filles…) (deux de mes héroïnes) (j’en ai un paquet, dieu merci) (mais ça ne m’est que de peu) (je continue, quand même, mais ça bouge là-dedans) (un CV pour mes deux potes qui tentent je ne sais quoi au juste mais j’abonde)

au cinéma The father (Florian Zeller, 2020) (Le père) (on a un tropisme ou quoi ? entre Falling (Viggo Mortensen, 2020) (plutôt réjouissant cependant) et celui-là, on n’a pas le cul sorti des ronces) (Aloïs quand tu nous tiens…) (celui-là est complaisant et pathétique – à pleurer, bon, ça va c’est ce qu’on fait) (on a du mal à ne pas voir Hannibal Lecter dans le père en question, prénommé Anthony qui plus est) (oscar pour lui quand même)

(il est de trente-sept) (ce n’est pas que l’acteur en fasse des tonnes, stuveux, mais le cinéma du Zeller a quelque chose de poisseux qui s’auto-félicite d’avance – insincère – un peu puant) (les trois premiers (productions tu sais comme on fait maintenant : la finance en premier, ça va sans dire) (fuck off) cartons : orange, embankment, trade mark – ça ne s’invente pas (et puzza comme on dit en Italie) (ça fait un moment, c’est vrai) (retour au Louxor, une certaine faune a pris position tout autour du cinéma alors qu’elle se tenait plutôt dans le dix-huit (en face, de l’autre côté du métro) avant les événements confinatoires)

 

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2 Comments

    quelque chose de poisseux qui s’auto-félicite… bon ben pas franchement envie là (je préfère l’autre vieux Monsieur celui qui vient de s’en aller)

  • La révolution des œillets à Belleville ? Traînée de poudre…

    Hannibal (lecteur !)… il doit effectivement être engoncé à jamais dans ce rôle. Faut-il quand même en pleurer ?

    Louxor : la réouverture n’est pas du luxe. 🙂