Pendant le weekend

Carnets de voyage(s) #121

 

 

cette (saloperie de) maladie pandémique dont se sert ce(tte saleté de) gouvernement pour imposer ses vues électronico-fascistes empêche un peu les voyages (les aléas restent ce qu’ils sont) on rend cependant compte d’une petite sortie du territoire national (café TEC gare de Vintimille – ça ne se voit pas mais c’est la vérité) (ou du moins celle dont on se souvient) (le rédacteur s’y offrit un authentique  panama en carton rigide et orné d’un ruban dans les marrons)

(on aura noté, sans doute, l’appétence marquée ces derniers temps pour le format carré aux illustrations) (on met au point par ailleurs un index des noms cités dans les épisodes de dispersion – ça n’a rien à voir mais ça indique que ça bosse quand même) (de même que celui du TOA) certes

à peine arrivés, on nous avait indiqué l’accès d’un ascenseur, au dessus de l’entrée ce spécimen (#385) – il indique aussi l’entrée d’un hôtel – on paye 90 centimes, on marche un moment, on arrive à une cabine qui peut contenir une vingtaine d’humains

on y a croisé quelques olibrius transalpins insupportables (comme de juste) (je ne sais comment il se faitque mes compatriotes, car c’en furent,parviennent à ce point d’arrogance et de prétention quand ils s’imaginent incompris par la vulgaire populaire indigène – je dispose en effet d’un air italien – mon magnifique panama en rajoutant sur ce côté-là) les portes se ferment, la cabine parcourt peut-être cent mètres horizontaux, puis se positionnant  sur la place idoine, parcourt le même nombre de mètres de bas en haut)

elle s’intitule Maspero Elevatori (on aime penser au François portant ce patronyme) (cet ascenseur doit se nommer du nom de la rue, Balbi) (une merveille) on arrive sur le corso Firenze (plus de trois cents marches plus haut – car Gênes est une ville fatigante, il faut le savoir) (mais tellement belle

la chance voulut que nous logions non loin du palais transformé en musée dédié à Christophe Colomb, (si j’ai bien compris) par son propriétaire, Enrico Alberto D’Albertis – #386, quelques exemplaires ici aussi

une image de lui avec son chasse-mouches

puis d’un architecte frugal (exposition temporaire) Paolo Soleri

extrêmement attachant – ça peut arriver dans cette corporation, si si – un cadre magnifique d’où on découvre la ville

et son port (à droite du petit observatoire, au fond, la lanterna – un des plus vieux phares du monde dit-on ici)

un jardin magnifique – ici vue de la ville et du port, à angle droit de la précédente

au milieu de l’image, un peu au dessus de la tête de mât blanc,le bâtiment est celui du musée de la mer (on ira demain ou après-demain, à peu près, je ne sais plus)

ici une mappemonde réalisée par l’écrivain-navigateur-voyageur – et sous un soleil plombé on s’en ira flâner en bas des collines – le spécimen (#386) qui, ici, gardait la maison (un homologue lui faisait face, son image a disparu…)

 

la suite à l’épisode 122

 

 

 

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3 Comments

    oh cette vue !
    en passant merci de penser qu’il y a à sauver dans ce métier 🙂
    quant à la vulgarité insolente de nos « compatriotes » je me souviens d’avoir eu envie de porter un écriteau indiquant que je n’étais pas avec eux (mais pour être discrète comme en avais encore plus envie ça aurait été loupé)

  • Bel ascenseur en effet : seuls peut-être ceux (plutôt petits !) de la Tour Eiffel pourraient rivaliser.

    Tu n’es pas allé voir le nouveau pont ?

    En tout cas, les lions sont au rendez-vous et certains artistes aussi. 😉

  • @Dominique Hasselmann : le nouveau pont est un peu à l’extérieur de la ville et cette histoire m’a fait beaucoup de peine (j’en ai posé quelques images prises par la wtf g.auto)
    @brigitte celerier : l’un des nombreux belvédères que compte cette ville (ce métier comme vous dites est parfois exercé par des personnes dont la vulgarité (sans parler de l’arrogance) excèdent (de loin) celle de nos compatriotes hors de leurs frontières…)