Pendant le weekend

2588 Lundi 25 Novembre 2024 (Aldo encore)

 

on ne les coiffe plus – c’est du passé n’en parlons plus – croisé la Piaf à cause de la disparition de mon sosie,Charles Dumont (la cigarette après l’amour et les trois cents euros la place au restaurant du premier étage de la tour Eiffel) (trois cents, vraiment ? naaan) – c’est aujourd’hui (vers le milieu de la matinée crois-je savoir) qu’à Clichy se tient le procès de la moquette (j’écris un mail à mon ex-locataire d’arménien) – hier avait pourtant bien commencé (la une de mode d’emploi la vie – les traces fugitives d’Aldo Moro dans les esprits des badaud.es d’alors – le même moment, le même endroit du même fantôme) – cette page de Noir sur noir (Leonardo Sciascia, Maurice Nadeau, collection Papyrus 1981- traduction NIno Franck et Corinne Lucas) prêté par l’amie d’Auber) (encore merci et bonne suite de journal de mot(s))) qui de l’ambiance d’alors en indique un bon peu

on avait décidé d’aller voir un peu ce qui se tramait (clcdld) en haut du boulevard Raspail (je ne cite même pas l’endroit, tellement j’agonis ce genre de wtf fondation – luxe joaillerie hôtel cinq étoiles et tout le tremblement) – plus de place : les gens montraient leur fucking portable recelant une pourriture de code à réponse rapide (saloperie) – gros jean comme devant mais il faisait si beau il faisait si doux (comme aurait dit chanté Jean-Roger) qu’on a décidé de revenir en marchant – j’ai pensé à Simone Mussard en passant devant chez elle – sur l’autre trottoir il y avait cette usurpation

faut pas se gêner, me dis-je en pensant à l’amie Employée  ainsi qu’à son forgeron de père – justement en passant celles-ci très art nouveau déjà portée à l’inventaire

et cette autre, peut-être pas

on marchait, on croisait un bouillon (un salut au fils de la loupienne) probablement abordable (cocotte et mamie sont dans un menu)

celui-là, certainement excessif (retardant avec son paris vingt vingt-quatre jeux olympiques sponsors abjects)

(jolie bruyère cependant) de retour at home lire (tandis qu’en cuisine on s’affairait à des gelées de poire – afin d’en extraire des pâtes de fruits – et à des crêpes) – puis on se mit en chemin pour le ciné et là, re-choux-blanc : même punition, même motif (les wtf internautes eux (et elles soyons justes) passaient en souriant comme des con.nes) (c’était en salle 2, en présence du réalisateur (mis à nu par ses spectateurs mêmes, sans doute) on avait vu le film annonce – on avait probablement tout vu d’ailleurs : une comédie à la française dont je vais poser le résumé – s’il se peut on ira et on comparera les scénarios) (scénars) (scenarii))

 

(pas) au ciné donc En fanfare (Emmanuel Courcol, 2024) chef d’orchestre adulé (interprété par Benjamin Lavernhe – doit être comédie française lui justement) mais malade ayant besoin d’une greffe de moelle osseuse, il s’aperçoit que sa sœur n’est pas sa sœur (sa mère ne le sait pas) mais le mari d’icelle est son frère (quelque chose du genre : il est donc compatible pour la greffe – on suit ?) – le frère en question (déclassé évidemment, interprété comme il sait faire par Pierre Lottin) joue (non pas de l’hélicon, c’eut été trop gros mais) du trombone – et non pas du triangle c’eut été trop maigre – dans une harmonie municipale, le chef de l’harmonie meurt ou tombe malade ou enceint ou j’en sais rien (l’opposition musique classique/musique amateure faisant sans doute la part de Paris et sa province j’imagine) : voilà le frère compatible bombardé chef, il n’y connaît évidemment que pouic (puisqu’il vit en région n’est-ce pas) , le transplanté heureusement est là et lui enseigne, magnanime, son art – le type fait une espèce de tabac – le chef est nonobstant toujours malade, mais à présent c’est d’un rein dont il a besoin – et d’un poumon – tout ça se termine parfaitement bien – l’honneur comme la rigolade sont sauvées… Ça a l’air pas mal, avoue –  hum – Ludmilla Mickaël sans doute en mère de famille (on l’aime bien) (la passe-plat épouse de l’autre nettement moins mais qu’est-ce qu’on peut faire ? elle doit jouer son rôle je suppose : c’est ça la France hein, comme disait et Rika Zaraï et Marc Lavoine)

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4 Comments

    décidément profondément provinciale me manquent des éléments pour tout décrypter,… retiens les souvenirs autres du boulevard Raspail (ladite fondation l’ai pratiquée un peu mais toujours en choisissant de me souvenir du temps où là il y avait le centre culturel américain, des ateliers de peintre et la piscine en sous-sol quand j’étais en face à l’École spéciale d’architecture et qu’avec mon ami nous y étions tolérés ceci un peu brumeux) et me dire qu’il faut que je passe lire le un de la maison

  • Mon atelier 62 est singulier, donc je ne me sens pas vraiment usurpée par ceux au pluriel, mais merci de votre vigilance. Quant au second soupirail, le modèle est dans mes tablettes déjà mais jamais publié (j’ai quelques réserves).

  • @brigitte celerier : oui les cours de danse du centre américain – oui – mais Paris n’est habité que de provinciaux vous savez – merci à vous

  • @L’employée aux écritures : ah vous revoilà, Employée. Content de vous voir. Merci de la mise au point plurielle.

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