2483 Mardi 10 Juin 2025
dernier à soixante-et-onze – jamais imaginé aller jusque là – un peu de terreur et pas mal de difficultés (la terreur aux états – le travail des mots pour la treize du bouste – livrée) – férié indescriptible imprescriptible non tenu – il y a quelque chose de la piété dans toutes les images me suis-je sermonné en sortant du ciné (ou alors seulement lorsqu’elles sont pieuses ai-je réfléchi plus avant)
encore que réfléchir soit un bien grand mot – les salles de ce réseau sont complètement pourries – il doit en être cinq ou six (sinon sept) et on avait déjà remarqué cette façon odieuse de commencer la séance avec une vingtaine de minutes de publicités (on ne va plus chez karmitz & fils – une des familles les plus riches de france quand même aussi – pour cette raison – on résiste comme on peut (ici – puisqu’il faut balancer, balançons) le réseau dulac qui change de nom comme le veux le fucking marketing merchandising managering à moins qu’il ne se soit associé à ce marceau média obscène) (la vie des salles est ainsi faite sans doute – survivre en vendant des pop-corns – par exemple encore le forum des images licencie un cinquième de son effectif (la mairie n’abonde plus) et réduit sa programmation d’un tiers – quelque chose de ce monde suffoque…) les rues regorgent de ce tourisme (il y avait des terrasses bondées rive gauche) (rive droite une petite terrasse où Caro buvait de l’eau avec son amie de toujours) (on balance encore) – la lecture de l’ego histoire de Jacques Le Goff apprend que les affidés de Fernand Braudel et de cette école des Annales (encore que l’obédience – ou la réalité – que ces trois derniers mots représentent soit sujette à quelque caution) se réunissaient ici
ba(l)zar qui existe toujours, au contraire des Dupont Latin qui ont eux disparu – (coin écoles/saint michel) le grand-père des filles l’évoquait lorsqu’il parlait de ses études électriques des années 42 ou 43 – on se rend tout de même compte de l’ambiance de l’entre deux-guerres – des mentalités d’alors – on avance – on marche on sort – voici une image contractuelle
assez centrale mais rive droite – il faisait doux sous les ponts le fleuve (sur sa rive musique excessive – des milliers de personnes)
on ne les voit pas – tant mieux (plus le temps passe et plus me gagne l’antipathie que je ressens pour mes contemporain.es – et plus je gagne en misanthropie disait quelqu’un) – un verre en terrasse où se goinfraient d’un côté deux étazuniens trentenaires à tout péter (casquettes/bermuda/basketts/barbalakon certes et tshirt sportifs) attachés comme chiens en laisse à leurs portables, de l’autres trois jeunes nubiles qui riaient aux évocations de leurs conquêtes passées présentes et à venir – on a ri
puis on s’en est allés
au (fucking) ciné médicis donc Jardin d’été (Shinji Sōmai, 1994) trois mômes, un vieillard, un jardin – fort belle évocation et relations (magnifiques plans séquence) (un conte qui n’a pas tellement besoin de véridique pour exister et rester complètement authentique) – des lucioles des papillons et des cosmos (très réussi)