sur les pas (vendredi 18 juillet 2025)
à la lecture du texte « porte rouge »
j’avais à l’idée ce film titré Je marque mon pas sur le pas de mon père (Rémi Waterhouse, 1999) mais je n’avais pas à l’esprit qu’il s’agissait, dans le rôle du fils, donc, de Guillaume Canet – plus Mathieu Kassovitz plutôt avais-je à la mémoire – et ce n’était pas Jean Yanne mais Jean-Louis Trintignant – c’est que cette mémoire-là faisait une espèce de conversion avec le Regarde les hommes tomber (Jacques Audiard, 1994) (où se trouve tout de même aussi Jean Yanne) mais je voulais faire un billet sur cette maison des Batignolles située non loin d’où vivait mon frère – il vivait au 120
trois fenêtres du rez-de-chaussée – les chansons lors des anniversaires, les cafés au Bloc un peu plus haut
– on peut considérer qu’ils étaient voisins – le 58 est plus vers la rue des Dames, une rue parallèle – et sa porte rouge (image 2008)
trois étages (ici la dame aux cabas)
sur l’arrière
un jardin avec un arbre et peut-être bien un atelier – elle appartenait au père d’une amie, il était décorateur de cinéma, Willy Holt – mais la couleur de la porte a changé (ici 2012)
comme ont changé les gardes-corps du rez-de-chaussée – elle est devenue bleue (2014)
à nouveau des changements (2015 puis 16)
j’aime regarder si jamais quelqu’un était là (2018)
ce 58 toujours présent fer forgé (2020)
puis à présent (2023) bleue foncé façade repeinte
les choses changent, le monde bouge – les Batignolles, le perlimpinpin de Barbara et le square, ce quartier-là
Il me semble retrouver sous ce bleu, gris dans le souvenir du souvenir, le rouge d’alors et dessous ce vieux rose poudré . Merci