2575 Mercredi 10 Septembre 2025
je dois dire que je n’avance pas – je rêve : le cauchemar des yeux qui ne voient plus rien, par exemple est devenu fréquent – comment vais-je faire pour lire ? j’écouterai des livres lus – ah et en quoi faisant ? rien, des cauchemars peut-être… il fait toujours nuit à sept heures c’est d’un déprimant jte jure – je lis quand même (drôle fluide simple) une histoire d’amour et de ténèbres (Amos Oz, 2002) (on a dû la lui faire mille fois : le magicien, né un 9 septembre – décédé un vingt novembre – toute sa jeunesse crois-je comprendre – plus de huit cents pages, j’en ai lu une soixantaine) (je ne lis que lentement ce qui fait que je ne lis pas beaucoup) – il y a le cauchemar tout éveillé des douleurs aux jambes et aux pieds : je ne peux plus marcher, que vais-je devenir ? ne plus faire d’images de gens qui errent dans les rues suivant un conférencier (nouvelle mode parisienne)

osefu2p si tu veux mais enfin je déteste ces conventions – on en arriverait à s’échanger des adresses de restaurant – seul oui, ici un selfie solitaire

là croisant une autochtone (elle tient civilement à la main un sac des déjections du bestiau – casquette baskettes tatouages))

descendant de l’autobus cette image de deux chevaux (en ville – il y aussi en ville ce type de voiture qui sillonne les rues avec à son bord des touristes tellement heureux : ça c’est vraiment tellement Paris !)

on voit au tremblement que l’opérateur flippe (par principe et construction l’opérateur flippe : peur de tout, tout le temps) ma préférence va à la solitude mais j’apporte mon soutien au curiste, j’appelle les ami.es je vais même jusqu’à les rencontrer au café un texto à l’amie qui voyage (demeuré sans réponse mais on en a l’habitude) – je dors mal je rêve peu – il ne faudrait pas que le virtuel prenne la place du réel – hier la sieste s’est transformée en une espèce de coma de trois heures et demie – la vieillesse sans doute – ici le champ

vaguement trouble, là le contrechamp

l’ordi donne des signes de faiblesse – j’essaye de récupérer l’autre journal qui n’ira pas en ligne – je continue, je m’intéresse, l’histoire de l’Italie par exemple (un billet en maison[s]témoin) je marche encore, plus guère de courage ou de foi, plus envie de rien, un nihilisme abscons et simplement con – un jeune type orné d’un collier de perles a débarqué – j’ai regardé par la fenêtre

on attend la révolution (il n’y a plus personne à l’intérieur, le type de la rive gauche qui était à la guerre est à matignon : ça vous change quelque chose ? j’ai vu passer un résumé assez inélégant mais parlant juste

je me souviens du père du sanaryote qui disait « il ne nous reste plus que la gueule » – alors un peu d’omelette pommes sautées fines herbes

et les plantations du balcon

sans oublier ce rappel parfaitement personnel

bon blocage, avec mes compliments !!


n’ai pu me débloquer pour bloquer, ai salué le doigt
et vos photos sont belles
@brigitte celerier : merci de votre passage Brigitte et bonne continuation