26 février 728
dans le froid coupant, soleil au marché (bof) et lecture – la journée cool – images dans le métro (un couple d’italiens, un autre ami hors champ et un type qui se demande ce qu’il fait là

) faire le point des centrales, illustrer et envoyer §3, imaginer et travailler à quatre mains, enfin un mur tranquille dans ce monde de brutes (la meilleure des publicités)
évidemment ces genres de baquets pour éviter que des gens puissent s’assoupir – ou même dormir, quelle horreur ! – cette façon de faire est encore plus obscène dans ce froid (unpleasant design ça s’appelle dans le joli monde contemporain de maçon) (mais qu’on se rassure, on rénove les stations) – je la mets deux fois
(la une est mieux, en effet)
au cinéma « Centaure » (Aktan Arym Kubat, 2017) présenté à Berlin (Berlinale 2017) film kirghiz (une des ex-républiques socialistes soviétiques d’Asie centrale – on se souvient du « Continuer » de Laurent Mauvignier qui se déroulait, pour partie, dans ces montagnes) paysages sublimes, acteurs et scénario en acier (montage avec des plans de coupe un peu lourds) mais une merveille à ne pas manquer (les hommes les femmes les chevaux les abruti.e.s les montagnes : une merveille)
grand type, tout noir, Pierre aussi, agent de sécurité mais ami pro, se penche vers moi, hilare « casse toi, pauv’con ! » ; il rit, je ris et je lui dis « me touche pas, tu vas me salir », il rit, je ris : on se marre, mais de seulement écrire ce dialogue me fait froid dans le dos, tout comme le costume bleu à fines rayures blanches porté par, la cravate bleue foncée, les rides, la rolex et ce délit de sale gueule




 Tous les articles
  Tous les articles Facebook
  Facebook Twitter
  Twitter
Les bancs ont été bannis, on se demande pourquoi il y a encore des sièges dans les « voitures » du métro : ça empêche d’entasser le double de personnes.
Et ça éviterait que certains lisent (se croient chez eux) ou se reposent (ils n’ont qu’à attendre d’être à leur bureau…).
Vraiment, quelle perte d’espace et d’imagination !
Perso, je préfère la couleur des mandarines de la deuxième photo… 🙂
obscène oui, mais bel accord/désaccord avec la plage de calme vert