2613 Samedi 18 Octobre 2025
l’empire – le peroxydé obscène – lu dans le journal un panégyrique du jésuite minuscule (mais oui ça existe ce genre de « tribune ») : le pays qu’il prétend « diriger » va, par la politique indigne qu’il lui imprime à vau-l’eau mais la diplomatie internationale etc etc – je ne vais quand même pas parler de la énième trahison des qui on sait – « responsables » my foot – non hier c’est l’inutilité de ma présence sur cette terre qui m’a enveloppée – la vie du maniaco-dépressif/cyclothymique/bipolaire – que sais-je de ces étiquettes insanes – est parfois difficile à soutenir – on détruit la sécurité sociale; ici au sens propre
pour le figuré, passer par l’assemblée dite nationale – le marché du vendredi (légumes etc.) E et L revenaient de Bruxelles – on irait les retrouver (le cadeau du petit livre, de la carte postale plus un paquet de chips pour B.) – la carte bleue qui ne l’est plus a daigné débugguer – il semble qu’ici ces temps-ci débutent les vacances scolaires j’en sais plus rien – il faisait beau doux tranquille (non, rien – j’ai fini la bio de Bette Davis qui décidément m’est fort sympathique (dès la première fois que je vis Margot Channing, elle me plut (All about Eve, Joseph Mankiewicz, 1950) – vers la fin des années 70) et ça ne s’est pas démenti – elle me fait penser à Danielle Darrieux c’est pour te dire) – commencé le petit livre prêté par EC (merci !) L’histoire d’un roman (Tom Wolfe, écrit en 1936 – édition sillage) parfaitement adapté – puis marche en avant – une photo toute faite
parfaite – on était de cinéma – on continue alors
sûrement – reprise de Norma pour faire attendre un peu Aldo : sortez-le par la porte, il entre par la fenêtre : voici ce qu’on y voit ce matin
il est déjà tard – des trucs à faire, c’est la fin de semaine allez
au ciné clichy (bondé de pub nauséabondes – puis du défilé des douze ou quinze cartons des coproductions (odieux) et finalement) Berlinguer, la grande ambition (Andrea Segre, 2024) (on avait apprécié sa réalisation du La petite Venise (2011 – ça fait un bail – qui se déroulait à Chioggia) il s’agit des quatre années, 1974 à 1978, où fut tenté, par l’Enrico en question, l’eurocommunisme – le fameux compromis historique (étrangement Aldo Moro n’emploie pas cette formule dans son Memoriale) – le film flirte avec l’hagiographie (sans doute ai-je lu ça quelque part), l’acteur Elio Germano (on l’avait vu dans La nostra vita (Danielle Luchetti, 2011) (prix interprétation masculine Cannes 2010) (ça fait un bail) très convaincant (Berlinguer souffrait du dos, avant l’attentat qui failli lui coûter la vie en Bulgarie, il y fait quelques exercices de kiné et boit du lait) – en Aldo Moro, on trouve un Roberto Citran parfaitement onctueux comme on croit bien qu’il fut (probablement plus que Gian Maria Volonté (L’affaire Aldo Moro (Guiseppe Ferrara,1986) ou que Fabrizio Gifuni (Esterno notte, Marco Bellochio, 2022) – Andreotti (Paolo Pierobon) est assez parfait – le tout est réalisé à force de montages de films ou d’images télévisées de l’époque (ça m’a beaucoup plu et remis d’aplomb pour y travailler) – ici en vrai
(peut-être pour t’accompagner, j’ai emprunté Esterno Notte à ma médiathèque, je compte commencer à regarder ce soir) courage pour tout Piero +++
sympathie pour Bette Davis
être persuadé de l’inutilité de sa propre vie, ce n’est pas si mal, on vit très bien ainsi, je le suis depuis des années, ce qui me permet de me repentir quand j’ai la sottise de mal réagir aux broutilles qui me touchent (mais zut j’ai tout de même ennuyé les autres)… simplement je trouve parfois que cette inutilité encombre le monde un peu trop longtemps