(2614) Carnet de voyage(s) 151.4 Grenade 1
il y en aura deux ou trois de Grenade je suppose – on pourrait n’en faire qu’un qui serait peut-être indigeste (comme si on était là pour se repaître et manger – boire – complimenter) (la question de savoir pourquoi est assez ardue à résoudre, mais c’est parce qu’il n’y a pas de problème qu’il n’y a pas non plus de solution) la réponse est sans doute celle-là
magnifique – la situation, sur la droite de cette image s’étend la ville de Grenade (comme le fruit, ses vésicules, son sirop au féminin)
magnifiquement – le palais et ses jardins se trouvent sur un plateau (ça se visite des millions d’âmes par an) l’Alhambra et ses jardins (la (ou le?) rouge, au soleil couchant, comme on la (ou le) voit ici
avec cette jolie teinte (la lumière au centre de l’image : sans doute une émanation de l’esprit de celles et ceux qui la (ou le) créèrent – arabo-musulman dit la qualification) – il y avait là des personnes comme vous et moi qui vivaient (oui, enfin à peu près pratiquement de la même espèce disons – des reines et des rois – des esclaves des serviteurs des gens en armes) (à peu près, pratiquement) – on arrivait de la ville et au café dans la vallée
puisque comme des millions d’autres nous avions une réservation (cette plaie de la masse, tu comprends bien – ça se canalise ça s’organise ca se range en lignes et en catégories lesquelles se lisent par des robots interposés et codes « quick response ») – il fallait attendre, on s’est promenés là
il était assez tôt, au loin se tenait le palais (comme depuis des siècles, même si les habitants changèrent) – plan large
(tout à l’heure il y aura du monde) – plan rapproché
plan serré
et recadrage (un type sur un toit – comme vous ou moi)
dans les rues, ce mur
qui pourraient être l’illustration de la chanson de Louis Chédid Toujours
des cœurs et des traces de lèvres au rouge – j’ajoute un accent circonflexe dit la chanson
une boite aux lettres pour cartes postales
une porte
et au loin, sur sa colline
rouge – mais moins le matin
on ira voir les jardins
rendez-vous, un peu plus tard…
Bon dimanche