2660 Jeudi 4 Décembre 2025
la forme est stable, s’est stabilisée – marre cependant de l’écriture, des images aussi tout autant, du clavier, des clics (jamais compté combien de clics par jour, un nombre hallucinant sûrement) – le cinéma (qui ne m’a jamais rien apporté) la marche les courses la cuisine – le vin – votre vie en deux lignes – et deux images : pourquoi faire ? pour quoi en faire ? il y avait ce type-là qui ponctuait ses mouvements d’une espèce de chanson si j’ai bien compris

ou d’encouragements rythmés qui y ressemblent fortement

sur le canal deux paires de cygnes – on les a ignorés, et puis non

antipathique volatile palmipède – alors les séries continuent : il suffit de regarder je suppose (il en est un, rue de Chaligny ou de Reuilly enfin par là dans le 12 grossier en couleurs comme en message que je n’ai pas eu la présence d’esprit de photographier dimanche) (si j’y retourne peut-être) – celui-là qui dit mas amor por favor en devanture d’un restaurant

toujours surexposés – aucune technique, aucun plaisir, aucune joie (la phase dépressive en son acmé) (mais le dos va mieux) et puis dans le rôle du parapluie, une roue de quoi, je ne sais trop; et dans celui de la table de dissection, un canapé éventré : la rue surréaliste qui offre un rendez-vous réussi

le soir un cake au poulet précédé d’une soupe au potimarron (un velouté, mais oui madame) quelques charcuteries plus un guacamole une salade (de fenouil émincé à la mandoline certes) augmentée d’une verte et l’affaire a été faite (réception impromptue des amis du 53 – ils avaient apporté des mangues et une bouteille de brouilly)
un billet articulet post en maison[s]témoin centré sur un robin des bois ou zorro ou héros des jours étazuniens en spéciale dédicace à Ambroise Croizat

