2477 Mercredi 4 Juin 2025
il y a des jours qui ne valent pas la peine qu’ils portent avec eux – on les subit – on n’avance à rien, les kilomètres s’accumulent, ne nous sont de rien, le soleil peut-être, le ciel bleu sans doute – rien – un peu de marché un peu de cuisine un peu de ménage un peu de lessive – rien – sauf que à Baldwin (la médiathèque récemment ouverte place des Fêtes j’ai découvert ceci dans les nouveautés
j’en ai parlé à Lulu – et en ai profité pour emprunter au hasard cela
faut voir lire comprendre apprendre surtout – le type à l’accueil m’a dit « non aux machines » je suis allé aux machines qui ne fonctionnaient évidemment pas (puisque c’est leur propre d’emmerder le monde) le type a pris le livre (je crois celui de la chanson écrite non par son interprète (Billie Holiday) mais par un certain Abel Meeropol, plus inconnu qu’elle mais qui recueillit, avec sa femme, les enfants orphelins des époux Rosenberg quand ceux-ci furent mis à mort par la raison d’état étazunien, laquelle est aussi abjecte que celle à laquelle nous avons la grâce d’assister aujourd’hui) le livre, donc j’ai fait « j’en emprunte peut-être trop » – il a fait « non vous pouvez en emprunter jusque quarante » – pourquoi pas cinq mille ? me suis-je demandé le voyant frapper le clavier de son ordinateur réparer l’erreur me tendre l’objet avec un sourire – je le lui ai rendu (le sourire, pas le livre) (j’aime assez la maison éditrice, allia)
au parc ils en avaient presque fini (photo cliché au décor fond d’image comme il faut) –
une autre sans le moindre fondement non plus que la plus obscure volonté, on pourrait l’intituler automatique
comme un état d’esprit et comme il en est des écritures des surréalistes – faut-il que je me prosterne devant le poste où la trois cent soixante septième joueuse mondiale (mais française attention) affrontera (s’il ne pleut pas – auquel cas on poserait là-dessus un toit subodoré-je) la numéro six ainsi qu’il m’arrivait de le faire (dans le même état d’esprit d’ailleurs) il y a quarante ou cinquante ans ? des dizaines et des dizaines d’années entreprises et parcourues pour en arriver là ? quelle misère… Enfin (je pose ici l’un de mes P/E* favori)
un billet géographique dans la maison[s]témoin
en face La belle verte (Coline Serreau, 1996) conte et fable burlesquo-écolo-philosophico-acrobatique (mise en scène scénario musique de la Coline) avec des membres des Deschiens – trente ans, pas une ride…
Je me demande combien de temps encore la grosse boule de La Villette va encore tenir. Il faudrait transformer sa surface en panneaux solaires… 🙂
souri en lisant ce récit de l’emprunt d’un livre, tellement ça ! en notre cité royale, on peut même maintenant poser une pile de livres sur un écran et d’un seul coup d’un seul tous les titres s’affichent sur un un autre écran, vitesse partout pour tous, possibilités d’échange avec humain en peau de chagrin, ça de grippe souvent, tant mieux, des brèches
(ça commençait comme un jour sans mais c’est devenu avec, donc)) (et vive Lucien au passage !)
@Dominique Hasselmann : elle s’appelle géode et reprend du service sous le drapeau pathé… Merci à toi
@Elise : comme s’il fallait à tout pris se séparer de ces liens… (rgpp tsais…) quelle pitoyable société… Merci à toi Elise
@cjeanney : je n’en suis pas certain – mais oui,vive Lulu !!! Merci à toi Kik