Pendant le weekend

Vingt neuf neuf quinze

 

Il y avait hier soir cette qualité de lumière propre à Paris,  ou à l’ïle-de-France probablement (le bruits de tuyauterie concernant la candidature d’une ex-ministre du minuscule pour le poste de président de région vont finir par m’obliger à penser à aller voter) (en même temps il y aura ce que la rumeur nomme WTF conférence climat au Bourget, ce qui donne quelques frissons)

paris by night

Ce matin, dans le métro, j’en étais à penser à mon devenir sur cette planète (tandis qu’on aimerait croire à la présence de flotte sur Mars Pluton et consorts- et le vin, bordel ?), et j’ai avisé ce type, dans son sac vert plastique une bouteille de kro (il est dix du quand même), son sac avec ses drapeaux français américains, à l’oreille son bazar blanc de téléphone auquel il semble parler, sur le sac sa tablette où il regarde des photos de filles nues, enfin tout le kit (j’aime particulièrement le regard flou du type droite cadre, là

montrouge clignancourt

(au centre de l’image, une écharpe rayée mais perdue) (un billet de KMS à propos du type qui vient de taper les soixante dix balais : filles nues et sourire ravageur, il me fait toujours penser à ce Lynch dont l’homme éléphant (Elephant man, 1980)  et l’Eraserhead (1977) faisaient notre bonheur, du temps où il y avait un cinéma sur le boulevard de Port-Royal où, presque en boucle, on donnait ces deus films) (j’enjolive je pense début des années 80)

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