Pendant le weekend

Treize quatorze un seize

 

(fait froid) spécial cinéma

  • avant hier soir, avec l’institut Emilie du Châtelet, une conf hommage à Solveig Anspach et Chantal Akerman, deux femmes cinéastes féministes sans doute (une mention spéciale à la femme cheveux courts gris dernier rang contre le mur canne et vannes à tous les étages),
  • plus tôt dans la semaine (ou la précédente) une horreur (comme hier soir « Beijing stories » (Pengfei, 2014) : un cinéma complètement pourri auquel on ne croit pas une demi-seconde) : « Shangaï Belleville » (Show-Chun Lee, 2015) où toutes les femmes sont des respectueuses et les hommes leurs souteneurs, à proscrire (complaisance, hors champs elliptiques et sonores, tout sauf du cinéma),
  • en DVD on a vu (une catastrophe elle aussi d’une complaisance à vomir) « Oslo 31 août » (Joachim Trier, 2011), et
  • (scénario en airain, mais le machisme argentin, quelle plaie) « Dans ses yeux » (Juan José Campanella, 2009) avec un plan incroyable qui commence dans les airs loin au dessus d’un stade de football enflammé par un match, une recherche dans les gradins, une course poursuite sous les tribunes, et se termine,  six ou sept minutes plus tard, sur l’herbe verte de la pelouse,
  • à la cinémathèque, « Le fils du général » (1) (Im Kwon-Taek, 1990) une sorte de ballet de (ça doit être du) taekwon-do, avec des sentiments et des postures curieuses (je fais l’accord avec le plus rapproché si tu permets), et enfin,
  • « Carol » (Todd Haynes, 2014) turpitudes lesbiennes saphiques ou homosexuelles (va savoir) des années cinquante (mais Cate Blanchett qui envoie grâââve) (prix d’interprétation à Cannes l’année dernière, et trop géniale « Blue Jasmin » (Woody Allen, 2013)).
  • Mention très spéciale DVD pour « Les nuits blanches du facteur » (Andreï Kontchalovski, 2014) magnifique magnifique magnifique (en extérieur de la maison(s)témoin – et merci à Christine Jeanney pour l’accueil en ce fantomatique décor)

A l’image, on attend le métro sur le quai à Barbès (mais maintenant voilà qu’il pleut)

portrait de group avec dames

 

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2 Comments

    J’ai comme vous partagé avec délices les nuits blanches du facteur.

  • @l’Employée aux écritures : ça ne m’étonne pas et j’en suis ravi…