Pendant le weekend

Mardi 17 Septembre 1191

 

 

 

tour au parc (business as usual) (deux gymnastes asiates femelles

plus deux mâles (coureur à pied plus marcheur)

puis les dessous de la passerelle est – deux autres spécimens)

dans l’après-midi très en marche (sans idéologie, mais marcher reporter le dvd revenir à pied, croiser, avancer, il faisait un temps magnifique) deux exerçant leur petit métier (plombier-zingueur) sur l’avenue

et le soir venu s’en aller vers Beaubourg (l’entrée s’effectue par la rue du Renard et non plus le parvis – travaux de mise en place d’ascenseurs si j’ai bien compris – il y a quelque chose d’assez dégobillant ici c’est cet élitisme du friqué qui commencepar le coupe-fil de l’abonné, certes – le restaurant qui domine la plus belle ville du monde, les soliflores, les apéritifs à quinze euros ce genre de rigolade assez abjecte) pour dans la petite salle en sous-sol, assister à la présentation Géopolitique des revues illustrée d’un film magnifique de Mathilde Roux (on en a ici quelques uns – magnifiques tout autant)

où furent présentées quatre revues (Esprit; Gibraltar; Hérodote; Immersion – par ordre alphabétique) (qui traitent par ordre alphabétique : de la démocratie; du bassin méditerranéen; de l’histoire (re »inventeur » du mot géopolitique : Yves Lacoste, premier éditeur François Maspero); des jeux vidéos en tant que média culturel de masse)

avec deux incises à ne pas manquer (ce sera en ligne probablement, puisque c’était enregistré) : l’une de la dame (ou la gonzesse, c’est comme on aime) (Béatrice Giblin-Delvallet) présentant Hérodote faisant « nous donnons la parole à tout le monde sauf aux gens qui jargonnent, donc il n’y a pas de sociologue » (j’adore quand cet esprit de synthèse vient aux intellectuels contemporains) – une autre du monsieur (ou du type) (Mohammed Megdoul) présentant Immersion faisant « je travaille aussi dans un vieil art, le cinéma » (de la relativité plus que restreinte des appréciations) – une belle soirée (donc on remercie les organisateurs)

 

 

 

 

Share

1 Comment

    je m’insurge contre l’épithète de petit métier
    je plaide pour le coupe file (c’était mon petit investissement… avais si peu de temps pas vendu)
    je trouvais déjà chérot le restaurant première formule… alors ne m’est jamais venue l’idée de mettre les pieds dans l’actuel (tant qu’on a encore un bout de terrasse)
    par contre ah oui j’aurais aimé descendre au sous-sol !