Pendant le weekend

1920 Lundi 13 Septembre 2021

 

 

 

on a beaucoup marché – on s’est planté d’entrée – il faut dire que c’était une grande première (j’étais invité : merci infiniment) – le parc de la Courneuve est immense et beau mais à cet endroit-là (du côté de l’arrêt parc des sports du 150) personne ne savait qu’il y avait une réunion musicale qui se déroulait là – on nous répondait avec le sourire, certes mais ah bon ? on a fini par trouver (prendre le 249, marcher encore un bon quart d’heure) pour voir entendre et applaudir Louis Chédid (grande forme – il est de 48 quand même, à Ismaïlia – c’est en Égypte)

« t’as beau pas être beau » disait-il et nous chantions « eau- eau eau eau » , et lui « monde cinglé » é – é é é  » dansions chaloupions rions – le monde était heureux

on pleurait un peu entendant « Anne ma sœur Anne/si jte disais ce que je vois venir » (tandis que l’ordure se pavanait à la télé) et le jour commencera à baisser, il faut dire aussi que la réunion se déroulait dans un état de prosélytisme aggravé (mais pourquoi pas ?)

ici sur cette scène-là (il y en avait trois) il y avait Alain Souchon, en forme olympique (comme on dit – il est de 44, à Casablanca) « L’amour à la machine » et »Le bagad de Lann bihoué » son fils (Pierre) vint le rejoindre et lui dansait, sautait partout, nous faisait rire en prenant une guitare en nous faisant chanter les îles, Belle-Île Marie Galante Saint Vincent etc. et racontant qu’il suffisait qu’il prenne une guitare pour que le Voulzy s’esclaffe

on a ri aussi – plein de monde – heureux gai sympathique – contents de se voir – sans inquiétude – puis il fallut que ça se termine

à peine un peu de vin blanc (en cubitainer (c)) et quelques chips (y’avait plus à manger) – on a repris le 249, back in Babylone

 

bibliothèque numérique : Drunk (Thomas Vinterberg, 2020) (on avait aimé aussi de lui (ils étaient aussi assez porté sur la boisson) « Festen » (1998) nettement moins « La chasse » (2012) mais il y avait déjà Mads Mikkelsen (scène finale tout en danse) – quatre profs mousquetaires qui se soûlent pour parvenir à supporter l’enseignement – plutôt joyeux
Code 7500 (Patrick Volrath, 2019) merdique
au cinéma Serre moi fort (Mathieu Amalric, 2021) (producteur marguerite : au générique six ou sept fois quand même) (on ne sait oùest passé le tiret entre « serre » et « moi » : sans doute perdu en montagne) une famille, une belle maison une vieille voiture de collection et il n’y a pas d’autre mot que l’horreur (un montage alambiqué, une histoire tellement triste (mais des acteurs convaincants, ce qui est assez rare chez les enfants) : c’est probablement ce qui fait un peu déchanter en ces temps où on nous veut inquiets anxieux affligés) (et peut-être malades) (Barbara (2017) dépassait le truc de la tête et des épaules)

 

 

 

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6 Comments

    n’y suis allée qu’une fois – beau souvenir, crevée et pluie à la clé mais bon souvenir (avec des petits rires intérieurs et des enthousiasmes)

  • @brigitte celerier : oui la pluie c’est ce que me disait mon amie – merci à vous

  • J’avais regardé le programme de la « Fête de l’Huma » et appris que c’était « la der des Der »… Comme une défaite !

    Souchon, oui, bof, j’aurais préféré Bernard Lavilliers…

    La dernière fois où j’y suis allé, c’était pour Joan Baez (Georges Marchais s’était décommandé), et il y eut un tel déluge de flotte que l’on ne put rester jusqu’à la fin dans l’herbe détrempée comme sous une mousson occidentale soudaine…

    Mais pas grave : Hidalgo nous prépare sans doute une immense « Fête de la rose » pour avril 2022 – avec transports en commun obligatoires même si pas encore gratuits comme pour les bus revus avec plaisir samedi dernier à Dunkerque… ! 🙂

  • @Dominique Hasselmann: préférer le gros nanard à Souchon le grognon est une terrible erreur d’appréciation (mais je te la laisse) (encore que les mains d’or du stéphanois vaillent parfois les jérémiades du bédaoui) mais des (dé)goûts et des couleu(vre)s on ne discute paraît-il pas (on verra ça demain) – pour la pluie à la fête de l’huma, voir la réponse à mme Celerier… (merci du passage)

  • le titre du Almaric je le trouvais déjà mauvais, pourtant je l’aime vraiment bien le Mathieu

  • @caroline Diaz : il est pas si mal si tu veux le film ça va