Pendant le weekend

2131 Jeudi 27 Octobre 2022

 

 

en passant douceur tranquille assez tôt (neuf passées, c’est pas non plus excessif) arrêt du clébard

(je ne sais plus,quelqu’un.e m’a dit « à un moment il faut plonger »et j’ai toujours cette sensation en regardant le canal) l’eau passe le soleil avance (j’appelle le sanaryote qui a rencontré son petit fils, L-S) continuant vers l’ouest,j’avise collé sur la pile du pont de chemin de fer

sur le côté droit de l’image, le bleu de la plaque informe du quai, sur la gauche (inaperçu à la prise) la roue enrouillée – plus près

on aperçoit deux visages souriants, un peu lointains – c’est que le colleur a grimpé sur ce bloc décoré

(on peut se repérer par la grâce de la petite roue enrouillée, en haut du bloc) mais je neveux pas en venir à ce dessin mais à celui qui décore (si on peut énoncer ce verbe pour cette image – et ces images mêmes) un autre côté du même bloc

qui marque le numéro quatre cent neuf de la série – le premier se tient au Louvre, côté quai – (donc #409) continuant la marche, ce dispositif qui n’intrigue que peu (on pourrait en faire une histoire de science fiction – mais non, on passe, on prend on avance)

cette image d’une toile en dur de Da Cruz (la restauration de la maison du quai  (les autres bâtiments n’en sont que peu) (habitué des lieux ainsi que B2TS, certes) on avance car on a à faire (ce genre de distinction dans sa parole qu’avait ma mère « j’ai à faire », »j’ai mes raisons », par osmose sans doute – mais je ne fume plus) (ici je lui envoie une autre bise secrète) plus loin, ces fantaisies végétales

le sens étant interdit, on prend à gauche (on est à pied mais on s’en fout), on retombe sur une œuvre de Da Cruz (magique)

(déplacée il me semble, mais je peux me tromper) encore un moment marcher, avancer, continuer – pour en arriver à cette merveille (qu’avec émoi, je vous offre) (à vous qui passez sans me voir/ sans même me dire bonsoir/ donnez moi/ un peu d’espoir… tout ça) furieusement Trenet, tu vas voir)

(un doux parfum qu’on respire hein…) n’est-ce pas (ce n’est pas exactement une chanson triste, mais elle manque de gaieté et de vraie joie (c’est le mood ces temps-ci, je m’en défends mais n’y peux rien) – l’argument est le même que de la Madeleine (non pas du Marcel mais) de Brel – tout ça pour aller bosser un peu (le soir, arabe : j’avance, qu’allah me bénisse) (début novembre, l’Air Nu rendra hommage à Maryse Hache, j’entreprends le texte que je lirai) (à la radio un documentaire formidable sur les femmes boxeures (j’en ai pleuré) (pourquoi ne pas le dire ? c’est de la complaisance, voilà pourquoi – c’est la vérité mais OSEFC*) : parfois la pourriture de radio paris (en grève j’ai l’impression aujourd’hui) t’inflige de la publicité avant l’écoute – et peut-être bientôt au milieu, qui sait où va se nicher l’obscénité ?)

arrivant à la maison, sur la terrasse de la boulangerie, cette femme s’entretient avec le boulanger (vers 10, celui-ci s’y assoit et boit un café) et qui dit : « j’en ai marre de l’entendre dire « je suis malade » j’en ai marre si tu savais… » – quant à moi j’ai des trucs à faire

 

* : le C va à « complètement »

 

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4 Comments

    merci pour la force et la beauté de Da Cuz
    merci pour l’hommage à Maryse Hache

  • L’intelligence des fleurs allant se nicher près des bouches d’incendie doit être effectivement célébrée ! 😉

  • @brigitte celerier :merci à vous, grandement

  • @Dominique Hasselmann : j’abonde (merci à toi)