Pendant le weekend

Carnets de voyage(s) #126 quater

 

 

 

je l’ai déjà fait mais n’importe, je recommence – je ne suis pas allé regarder mais il me semble bien que les choses ont bougé changé migré – ça n’a que peu d’importance, il s’agit d’une espèce d’exposition : alors temporaire ou permanente, je ne sais pas, mais ce sont les choses qu’on pose au mur – ici pour commencer

(vaguement – oui – le sentiment de voir un morceau de l’opérateur au premier plan) – peut-être aurait-il mieux valu poser ces images dans la maison{s]témoin, un décor une ambiance –

on a du mal à voir j’ai l’impression – c’est une espèce d’elfe il me semble

on n’a pas trop de point non plus – une ambiance simple – pour se souvenir

les moments de grâce probablement (le temps révolu de l’oubli et de l’insouciance)

des images pour oublier les bruits de bottes

les éclats des bombes et des obus – non, des rires

une sorte de joie

reflet – lumière (« il semble que la misère soit moins pénible au soleil », disait en chantant Aznavour)

paysage sec et chaud, vent voilages

des projets des espoirs

des jeux, des repas des sourires des éclats de voix

sans ennui dormir rêver vivre en paix

transparence goût du bonheur (Jean Ferrat en parlait)

frontières nation ou autre ectoplasme porteur de mort

cette terreur, toujours présente

qui rappelle le film réalisé par le fils David d’Annie Ernaux (les années (soixante-dix) super 8) – cette façon des hommes (et moins des femmes peut-être) de se hausser du col et de s’imaginer maître et dominateur

ce ne sont que des images, posées sur les murs de cette maison

ici une vue de Paris,

là celle de la plage – on se sera expliqué, on aura envisagé les mois qui viennent, dans un léger fondu fait d’espoir et de vouloir

sortir – se souvenir (il s’agit de la quatrième visite), le jardin les petits morceaux de rien

le périple prévu et prochain de Z.

l’entrée au mûrier et son ombre profonde

vers la rue

toujours le plein soleil d’été – vers la mer croiser l’autochtone

puis au loin laisser aller le regard

passent les jours et passent les semaines (deux c’est peu mais c’est aussi beaucoup)

au loin la brume faite par l’appareil – on s’embrasse, on se salue – à bientôt sûrement – puis à la nuit en revenant ce vert et cette petite église qu’on contourne…

 

 

Bon dimanche (dernière étape : le retour, dimanche prochain s’il se peut)

 

 

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4 Comments

    merci… va me faire bon dimanche

  • dommage que l’on ignore le nom du ou de la peintre… mais le cryptage a du bon… au moins, les photos de mer on suppute de qui cela provient ! 🙂

  • @brigitte celerier : j’espèrequ’il l’a été… merci à vous

  • @Dominique Hasselmann: la prochaine fois, elles ne seront que peu de moi (mon nino a mouru en cette fin de vacances…)- merci à toi