Pendant le weekend

2642 Vendredi 22 Mars 2024

 

 

 

 

date qui évoque de vagues souvenirs – j’avais quatorze ans et une seule idée en tête : m’acheter une mobylette honda (moteur sur la roue arrière, un peu à la manière du Solex qui en disposait sur sa roue avant) – rien à voir avec Nanterre (ça se résoudra plus tard) – dans les rues (en vrai sur le quai Voltaire), on a posé la marquise (vers 5 heures je crois bien)

marche en avant (le jour vers six heures se lève-en fin de semaine prochaine, on perd une heure cependant) sans la moindre vergogne s’allonge et dort la touriste

tandis que le gros russe s’excuse d’avoir tripoté les fesses et les seins d’une troisième assistante (comme si ça avait quelque conséquence) (le milieu est tolérant, jusqu’à un certain point -il y a des histoires entre les gens, il paraît qu’il entrait sur le plateau en demandant, avec une certaine dose d’humanité et de cynisme, « qui est avec qui » pour ne pas heurter les sensibilités -il est probable qu’il utilisait d’autres ressources de la langue française pour se renseigner) (« non mais laisse c’est gérard » disait-on aux filles outrées) – ici la quadrature du cercle enfin résolue

(spéciale dédicace à l’Employée) – j’ai vaguement traîné dans Paris : ici l’état de la plupart des rues quatre mois avant les olympiades (au fond la choucroute de cette saloperie de thiers)

ça c’est Paris (travaux échafaudage curiosités site historique) – dans la série hors d’œuvre (e dans l’o) (le troisième en partant du haut)

(filets de hareng pommes à l’huile (seraient-elles tièdes) n’est pas mal non plus – mais je ne déjeune plus au restaurant) – ceci qu’on ne distingue pas vraiment mais un « K » est gravé au bouton

il ne faut pas s’étonner du prix de la chemise (une marque, le type est mort il y a un moment – octobre 20, du covid il avait quatre vingt-une piges) – beau temps pourtant – le voisin s’en va (6.40) j’entends  plus que je n’écoute – en écriture, rien, en lecture les ambitions planétaires de 2(JS) sans grand intérêt-ceci chopé pour le groupe (j’étais au bar sans image du café- eux déjeunaient)

scène de rue – « cessez vos digressions » me dit-on : c’est égal, je digresse, je vaque, je vais – il y avait séminaire

l’album est intéressant, sans doute, mais coûterait 49 euros quand même – empli d’images insoutenables cependant – on emploiera la méthode utilisée si besoin – le soir carottes râpées – suite solaire

contemplant le tableau le volatile complaisant

ça ne fait rien – je continue

 

en face  La vie devant soi (Moshé Mizrahi, 1977) formidable madame Rosa (Simone Signoret, au faîte de son art – elle a 56 ans, madame Rosa en a dix de plus) (oscar du meilleur film étranger quand même – et largement grâce à elle) (« le prix Goncourt 1975 a été attribué à monsieur Émile Ajar pour son roman intitulé « La vie devant soi » – au générique d’une émission de radio regrettée produite par Kathleen Evin)

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4 Comments

    oh que non s’il vous plait ne cessez pas vos digressions.. comprends pas tout mais j’adore me perdre à votre suite
    et merci pour ce ciel

  • Jolie quadrature du cercle… mais pourquoi ce terme « complaisant » pour les oiseaux ?
    Ils sont – à mon avis – plaisants tout court. 🙂

  • @Dominique Hasselmann : les oiseaux ne manquent pas d’air, voilà pourquoi. Merci à toi

  • @brigitte celerier : les allusions, quelle plaie hein… Merci en tout cas de votre générosité.