2624 Mercredi 29 Octobre 2025 – 2628 Dimanche 2 Novembre 2025

ça a été la pause – bienvenue sans doute, une certaine emprise qui se relâche – le froid revient – il y a eu du feu, des bricolages, des jardinages, des nettoyages et des cuisinages comme il se doit – courses marchés etc. – d’écritures peu – marche vélos etc. – la veille du départ, un concert dans l’auberge espagnole du village pratiquement contigu (ici l’accordéoniste Pierrot – en amorce chant guitare d’un Didier)

(ferrat sardou châtel dassin laforêt renaud perret enfin tout le kit vaguement frelaté) l’ambiance chaleureuse quand même (inutile de cracher dans la soupe – elle n’étais pas mauvaise pour dire le vrai) – le départ eut lieu sous les nuages et la pluie fatalement sans doute

il reste quelques feuilles- elles tombent – un noisetier plus un laurier plus un mirabellier (on verra ce que donnent ces objets-là) (objets de notre affectueuse attention, évidemment) – bouchon dans la descente vers la Seine à Rouen – on a paumé une plombe mais elle était sous le soleil – de retour

pano droite gauche

puis bas-haut

et le soir en revenant du ciné un autre kit ambulant (deux portables deux oreillettes deux yeux sous lunettes carrées une seule casquette mais deux chaussures vernies – le type sort)

il est dix heures du soir

au ciné donc L’étranger (François Ozon, 2025) (une belle direction d’acteurices, il ne faut pas le nier mais enfin la mise en scène m’agace – par exemple au hasard je ne crois qu’un type à ce point étranger aux émotions puisse s’envoyer en l’air avec autant d’esthétisme – le roman date de 42 on avait déjà inventé le technicolor hein – Alger reconstitué ou pas je ne sais pas faudrait se renseigner au besoin) (aujourd’hui maman est morte qui réfère sans doute (pour moi c’est vrai) au doisnel et son instit) pas si mal (la grace de Rebecca Marder y est pour tout)