2634 Samedi 8 Novembre 2025
le matin café au Carillon avec le Chasse-Clou (on parlait on parlait et pendant ce temps-là l’amie avignonaise – dont on avait parlé – regagnait ses pénates encombrées en travaux) c’est comme ça, la vie – en face un type nettoyait la marquise du Petit-Cambodge (une autre succursale existe un peu plus haut au coin de l’avenue, la marquise en est rouge)

(en prévision sans doute du raoût de jeudi prochain – je ne veux pas le savoir) puis au marché quelques trucs – le gratin de choux-fleurs certes – fin de la relecture texte sur la sixième – certes aussi – pas de sieste mais aller à l’autre bout de babylone (et qui croisé-je sur le quai du métro ? l’ami Georgin Xavier : si toute petite babylone…) voir l’hommage en exposition – la porte ouverte un peu plus loin dans le passage – une espèce d’appartement en rez-de-chaussée, une femme adorable – les bleus et couleurs magnifiquement passées – le jardin devant l’établi – je suis revenu à pied – il y a eu

ces trois arbres, puis ce doublon du quai d’Orsay (non loin d’où vivait, fin des années quarante L.) (magnifique, avoue) (pour l’occasion je me permets le tutoiement, Employée)

(oui enfin il faut aimer le mobilier urbain je reconnais) – doublé de son soupirail

plus conventionnel – marcher encore – petite pluie peut-être – puis rue Faber où entre deux ambassades elle vécut quinze ans – j’aime à me souvenir du terminus d’air france – de la gare, du restaurant (je crois que c’était chez Françoise) – rien à foutre du temps qui passe – la belle vie

en face Les règles de l’art (Dominique Baumard, 2025) une comédie fantasque et vaguement tragique (les acteurices sont formidables, juste)


