Pendant le weekend

Seize douze quinze

Avec un journal, c’est compliqué la vie : on a des choses à faire (travail/incendie/courses/société par actions simplifiée/vivre/garder la tête hors de l’eau/j’en passe) et on a aussi à réfléchir sur ces actions.

On aime le cinéma, alors on y va : hier soir c’était au Studio 28, en avant première (?) « les vies très privées de monsieur Sim » (Michel Leclerc, 2015) avec un Jean-Pierre Bacri qui fait du lui (un peu tempéré d’homosexulaité, il est probable que cela change un peu quelque chose), comédie de moeurs à la française comme disait ce comique (Dany Boon) on s’en fout, ce n’était pas la peine

bouquet 1

l’avant veille, ç’avait été, au Louxor, « Béliers » (Grímur Hákonarson, 2015) nettement plus exotique, des paysages magnifiques (dans LVTPMS aussi, il faut dire, c’est sans doute l’Auvergne -puisque je lis (j’ai fini) « Le première pierre » (Pierre Jourde, 2013) ça a quelque chose à voir, c’est rigolo) et une intrigue sympathique : on conseille

oeillets de poète

on a quelque chose à publier ? on s’en fout, c’est le journal, c’est cette contrainte-là (on a  quelque chose à publier, oui, on s’en fout de la teneur) qui fait agir, mais tu vois ces temps-ci, les choses ne vont pas comme elles devraient (ce n’est pas ça : on en attendrait autre chose plutôt, mais le monde tel qu’il est, peuplé de merveilles et d’animaux disons sauvages n’en a rien à taper)

gare 14 15 15(la gare du nord vue du pont de chemin de fer)

(j’ai fait tourner Amalia Rodrigues, pour me souvenir que le reste du monde existe, oui, la péninsule ibérique comme disait l’autre); on a vu en DVD « Miller’s crossing » (Joel Coen, 1990) (sous titres français invisibles on l’a vu doublé, c’est inutile – le loueur de vidéo n’a pas compté l’emprunt) , on a assisté à la première séance du séminaire sur la ville globale (j’adore ça : tout comme lorsqu’à la résidence, l’amie bibliothécaire me disait « vous j’ai tout de suite vu que vous étiez l’intrus dans le collectif » en effet, déplacé toujours étiquetté illégitime, ou je ne retrouve plus le mot…), on a  fini la lecture de ce livre de Christophe Donner (2013) « Quiconque exerce ce métier stupide mérite ce qui lui arrive » (assez ordurier sur le milieu, la citation est -dit-on- d’Orson Welles probablement bien placé pour le savoir) très à charge (on devrait se mettre à produire, pour cette maison témoin, un album photo de « Le Nouvel Hollywood » (Peter Biskind, 2008) mais on n’a pas le temps, on est pris), on est allé voir l’animal domestique nouvellement pris en pension

roulette

(il s’agit d’une certaine « Roulette » qui n’a pas à voir avec Luna, sinon par l’espèce), on voit que les « fêtes » ont lieu bientôt, ici et maintenant on prend du temps sur celui de la saisie, dès samedi le travail au terrain reprendra comme un damné, le jour des Béliers, passant au faubourg Poissonnière, ce fleuriste flou vend ses sapins (on les reconnait à peine, on se souvient de ceux de l’année dernière, photographiés dans leur sépulture -je n’ai plus l’adresse pour le lien dommage)

fleuriste de la rue du fbg poissoniers

tandis qu’Amalia dit « parle moi, console moi, j’ai peur du jour qui va naître il sera le dernier peut-être que notre bonheur va connaitre » il fait doux, il faut continuer, garder à l’esprit que ces choses-là ne font que passer, oublier et sur le reste du passé étendre un voile de tulle doux et tendre, oublier et regarder devant soi

 

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2 Comments

    et je lis cela qui est beau et nourri au moment où je me dis il faudrait vraiment que je pose quelque chose sur Paumée. Alors au lieu de me décourager ce bel exemple (merci pour le conseil films en passant) va peut-être me lancer.. mais je n’ai réellement rien à dire ou des trucs non formés qui rodent à la limite de ma conscience.

  • Bacri faisant la gueule… on commence à en avoir soupé ! Un film que je n’irai pas voir…

    Plaisir plutôt de voir la gare du Nord rendue abstraite…