Pendant le weekend

11.02/347

 

 

reprise alors (pas dit un mot à quelqu’un de la boîte sinon deux ou trois bonjour, ce qui fait assez bizarre finalement) (au commanditaire, certes) je lis en y allant le « Venise » de Sergio Bettini (c’est aux éditions de l’Eclat) (j’ai commandé « les pierres de Venise » de John Ruskin (ça doit être chez Flammarion)) (une pensée pour John Berger, aussi, par la même occasion) (aujourd’hui, j’atteins l’âge vénérable de 764 mois sur cette planète), enfin je m’évade

c’est Grado (au bout, à l’est de la lagune), comme je ne passe plus que par le portail de l’ordure (ça commence par la même lettre tu comprends) je n’échappe pas à ses pages  d’entrée ignobles (à base uniquement de « dézinguer tacler massacres macabres » et autres bruits de chiottes, il n’y a pas d’autres façons de qualifier ces « articles », et évidemment la fille du borgne lors de sa prise de parole dans l’étrange lucarne qui, de ce fait, se transforme -elle n’en était jamais loin- en poubelle) non, il ne fait pas beau (j’entends méluche qui nous fait le coup de « non, le téléphone rose n’a pas sonné », que ne ferait-on pas pour un mot d’esprit, hein) il fait moche, il fait froid, et il faut travailler

au ciné 104, « Tempête de sable » (Elite Zexer, 2016) le sort fort peu enviable fait aux femmes chez des Bédouins du sud de désert de Neguev, mais pour un premier film, on salue quand même (la jeune Layla (Lamis Ammar) convaincante et sa mère Jalila (Ruba Blal) tout autant) (cinéma israélien)

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1 Comment

    Il vaut mieux (puisqu »on est encore en démocratie) montrer les ennemis de celle-ci, pour que l’on sache à quoi s’en tenir, que de les censurer, ce qui serait le cas s’ils étaient au pouvoir.

    Ne pas confondre le contenant (la télé) avec le contenu (telle Marine ou tel EM).