Pendant le weekend

Carnet de voyage(s) #107

 

 

 

c’est un peu manqué vu le climat délétère qui flotte sur Paris ces temps-ci – la vulgate météorologue indique dix degrés au dessus des moyennes saisonnières – on nous épargne presque le « ressenti » tellement idiot – peu importe, on sort et c’est l’été – ces journées sont difficiles alors j’écoute Patachou (tu vois le bazar..) – c’est manqué mais ça ne fait rien, on va poser quelques images de cet été (le prochain c’est sans doute le plus magnifique, mais juste avant, il y a celui-là)

c’est Amalia (image taxée chez Didier da Silva lors d’une de ses rêveries calendaires), mais ce n’est pas un voyage au Portugal (ils ont souffert du passage d’un typhon, je crois bien) (que de météo, hein) (c’est sans doute pour conjurer l’agonie, je crois comprendre) aussi ces images sont-elles là pour aider accompagner (ya Patachou qui chante Temporel – ne restent que quatre initiales dit la chanson) (en même temps Patachou c’est sans doute mieux, pour la profession exercée j’entends, que Henriette Ragon)

ce n’est pas non plus là (toujours en vente chez l’auteur : bel objet…) mais un peu à l’est (en bas de l’image, le bac qui amène sur l’île)

c’est qu’il nous faut du ciel (Protoporos 3, le bac rouge) il est bientôt midi, E. et M. descendront, leurs grands signes, se retrouver, on avait entendu parler des incendies meurtriers, on avait froid aux os d’y penser, puis on était arrivé, on avait repris les sandales, les maillots de bain les serviettes, la chaleur, oui, le bleu de l’avenir, oui aussi on y croyait, on y croit toujours, il fait doux, si doux

c’était l’anniversaire de G. mais je ne sais plus à présent, d’autres choses sont passées, et puis on ne les voit pas bien, mais deux humains se trouvent dans l’eau un peu sur la droite au presque milieu de l’eau, je ne les connais pas, c’était un de ces ciels qui réconcilieraient des ennemis jurés puis vint la nuit – on se souvenait de l’épisode de Tintin et de son temple du soleil –

on a beau dire,la photo c’est un métier – il lui faut ses instruments, ses techniques, ses attributs – on aperçoit le satellite dans les rouges, la trace presque blanche, c’est Mars la planète rouge… mais à quoi sert l’image, sinon au souvenir ? et qui sait si l’influence de cette éclipse ne s’exerce pas sur le climat de ces jours-ci ? (il va falloir faire attention à ne pas tomber dans la monomanie) (premier couplet de la bague à Jules : « y’a qu’que chose qui n’tourne pas rond/ sur cette boule qu’on/ appelle la Terre/ Et même ceux que nous admirons/ n’sont plus à l’abri /d’la misère/ Tenez dans l’milieu l’autre jour/ à midi juste/ à la pendule/ Ce bruit affreux n’a fait qu’un tour / on a fauché la bague à Jules ») la chaleur et ces deux-là tranquillement installés

dans les feuilles du mûrier blanc (il est deux heures), ou cet autre, là (dans les oliviers, il est huit heures)

lecture, sieste, calme – le temps qui passe, toujours avec cette même vitesse qu’on ne perçoit que mal, la chaleur, le tout petit vent… – et ce massif qui remplace le citronnier (malade, je crois bien) de si belles couleurs

M. et T., on vous embrasse…

 

 

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