Pendant le weekend

mercredi 19 juin 1106

 

 

 

Dans la rue, sur une marche d’entrée d’immeuble, deux tas de livres dont celui -ci à l’illustration fortement subliminale et/ou libidinale (la publicité n’est pas un métier facile)

et celui-là (que j’ai gardé)

en écrivant le texto « Fini !!! DFTV… TVB+++ » (des codes dont le premier don’t forget the vegetables est destiné à la production d’une association pour le maintien d’une agriculture de proximité) je me suis dit qu’à un an d’ici, pas plus tard que ce même jour ou son équivalent, (si dieu veut comme disait ma grand’mère) (quoiqu’elle y posât sans doute une majuscule) je verrai le bout de ce pan de profession (en attendant je vais aller m’immerger numériik) et que le « fini » aurait un sens un peu plus appuyé (mais non, bien sûr, ça ne s’arrêtera pas) – j’ai cherché un rapport Bossonat sur le cinéma dont parlait hier je crois bien l’Humanité (le canard) je m’intéresse tandis que le monde va son train abject (la création très années soixante des Assedic et de l’Unedic remise en cause par ce gouvernement de droite qui salope tout ce qu’il touche et la grève à Radio France, même combat – ça finira par exploser, le plus tôt serait le mieux, mais ça ne veut pas semble-t-il) (c’est un immense découragement qui vient aussi) croisé le magasin (série toujours en cours) (manquent RI BOB)

et l’aéronef (vers cinq heures du matin, les oiseaux se mettent à chanter – sont-ce bien là des chansons ? –

je me demande – je marche, repasse par Secrétan ici

et là

repense à ce billet de maison[s]témoin – à celui que je ne parviens pas à mettre en ligne pour l’AiR Nu – me morigène mais ne trouve pas, n’obtiens pas et finis par ne plus chercher – je devrais m’accrocher, par exemple pour le taf le turbin le chagrin le boulot et tout ce qui s’ensuit j’écris un mail, puis deux qui restent sans réponse, et j’abandonne… c’est con – c’est ainsi) penser à aller aux impôts, chercher des papiers, obtenir une carte de transports gratuits – le privilège de l’âge sans doute – mais surtout marcher

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2 Comments

    nous avons deux points communs
    un assez répandu (pas assez pourtant pour que ça cesse) la désolation totale devant la marche supplémentaire dégringolée par ce gouvernement qui va anéantir tout ce que les précédents s’étaient appliqués à affaiblir et même ce à quoi ils n’avaient pas touché… et le refus obstiné d’entrer dans le monde qu’il nous fabrique (obstinément impuissant)
    le second : nous nous morigénons… (sans efficacité en ce qui me concerne)

  • Maintenant que les élections européennes sont passées (et que les municipales se profilent), Macron et Philippe – on a les Laurel et Hardy qu’on peut – se croient les mains libres pour tout massacrer, que ce soit dans le domaine social (les chômeurs doivent payer pour rembourser, en fait !), éducatif ou hospitalier.

    Il nous reste à photographier des avions (tant qu’ils auront encore le droit de voler) et le ciel (tant qu’il ne sera pas privatisé et soumis à un « droit de regard » perçu par Vinci ou quelque Vercingétorix…). 🙂