Pendant le weekend

Oublier Paris #86

 

 

 

c’est une petite parcelle qui appartient à la ville (image robot juin 18)

elle a été mise au concours du budget participatif – des personnes, plus une association plus peut-être un architecte quelque chose revendiquent ce morceau de terrain pour en faire leur habitation : ils mettent au pot pas mal d’argent s’engagent à réaliser un immeuble, en échange de quoi la ville leur accorde une espèce de bail emphytéotique (ça veut dire longue durée : genre 99 ans) (image mai 19 robot)

– je me souviens qu’on avait participé à un concours de ce genre – on devait être quelque chose comme 50 ou 60 groupes (pour un autre endroit, j’irai un jour faire quelques images de ce qui se passe là-bas – ça a une dimension sociale affichée (image robot mai 2014)

– c’est juste de l’affichage d’ailleurs parce que comme on voit, rien n’a bougé, rien n’a changé, tout est semblable dans le même état… Il se peut que le concours ait été clos sans résultat, mais je me souviens du chamboulement dans les perspectives qu’avait eu pour nous ce genre de concours et je me dis que certains y croyaient sans doute plus que nous. (juin 2008)

Je me dis « mais quel gâchis « , je passe en autobus – avec les ans, je prends plus l’autobus – il y a cette idée-là, un immeuble neuf, des matériaux réfléchis, des lieux dont on serait propriétaire pour longtemps – les enfants, les ascenseurs, les pièces… J’ai oublié un moment, un peu, mais non, c’est là et c’est assez déplorable. Ici les 4 images faites en passant

 

 

 

Peut-être y avais-je placé un espoir démesuré (ou pas peut-être). Je vois aujourd’hui les tombereaux d’insultes déversés sur cette municipalité par une des édiles (celles du 20) dont les mouvements de veste sont particulièrement virtuoses, je me dis on ne tire pas sur une ambulance etc. Mais cependant, cinq ans d’attente… (ici, l’image robot de ces jours-ci du lot pour lequel nous avions concouru – sans  gagner, je vous rassure – image mai 2018) (irais-je en mars reconduire cette équipe-là ?)

hier au CNES présentation du numéro 18 de la revue Espaces consacrée au tumulte (le thème) où un certain nombre d’écrivains et autres artistes ont posé quelques jalons pour comprendre et représenter le thème. Ici Bernard Chambaz en assez grande forme.

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2 Comments

    mais quel gâchis
    et quelle difficulté pour être certains d’en déterminer le ou la ou les responsables

  • Si tu préfères voter Griveaux ou Villani, prêt à régner, à toi de voir !

    Zad en ville ? Attention aux CRS… 🙂