Pendant le weekend

1557 Samedi 12 Septembre 2020

 

 

hier était le onze, aujourd’hui le douze et demain le treize (ce jour-là, elle disparaissait et c’était un samedi) – ce mois de septembre (je l’aime à cause de son 22 brassenssien) a quelque chose du changement) (je le déteste à cause de pas mal de choses) – l’équinoxe (et non le solstice) (encore que) sans doute quelque chose dans l’air « et pourtant » – depuis que je suis allé dans la ville dite rose, la chanson de Nougaro hante ma mémoire et (« des ténors enroués tremblaient sous leurs ventouses ») je le revois sur la scène du théâtre de la Ville dans ces années soixante dix des débuts à Paris (dans la vie) (vers dix huit heures trente) – et aussi « j’entends encore l’écho de la voix de papa/c’était en ce temps-là mon seul chanteur de blues » – j’adore – je suis allé au bar

 

on y a parlé du MI 6 (le deuxième bureau anglais, John Drake l’agence centrale d’intelligence et autres rigolos du dernier opus fraternel – je voudrais aller au cinéma mais les maxs m’emmerdent – d’ailleurs tout m’emmerde – café TEC cependant

voici le pont Royal j’y arrête mes pas

à deux coudées vivait TNPPI – le 14 de ce mois le sanarryote aux dents nouvelles tapera soixante six – je l’exprime d’autant plus facilement qu’il ne lit pas ce pense-bête – j’écris ces lignes vendredi (l’internet ici est changeant, merdique, erratique) et je ne sais pas ce que dira l’idiot jésuite de bleu vêtu – peu importe j’ai entendu son prédécesseur à la fonction parler : des paroles qui dépassent la honte qu’on ressent pour le genre humain… – il y avait ce type qui lisait l’Épique dans le métro, et tout à coup, apercevant la station s’est levé faisant fi des tentatives du paparazzo

bah je m’en remettrai (comme souvent c’est en vain qu’on chercherait le point) – fait beau, t’inquiète le pire n’est jamais sûr – mais ma caisse déconne va falloir en changer – enfin tout ce qui est courant et qui emmerde le monde – faudrait écrire (j’illustre en pure perte); faudrait discuter, voir agir – voire même se battre bien sûr, continuer sans faiblir (la plupart du temps mes ami.es me manquent : et alors elles et ils sont loin) (il se peut que je déprime grâââve : peu importe, c’est septembre)  – fait (pas si) beau pourtant – je retourne à mes chansons; à mon travail; et peut-être au jardin

au vent le cerisier bouge, la fraîcheur,les producteurs de cinéma français, la lecture et l’écriture, bricolage – sur la petite place de l’église un type proposait des parts de poulet cuisiné façon pays d’Auge – six la part – je pense à Svetlana et le monde me dégoûte (je pense aux morts dans la rue, à Bogota ailleurs…) – demain sera un autre jour

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2 Comments

    ici nous avons été humides pendant trois jours, il semble que ça s’améliore, mais le soleil ne touche presque plus mon mur même quand il est là
    et Nougaro chante souvent dans ma mémoire, comme le souvenir de certains qui ne sont plus

  • Jolis paysages avec soleil finissant…

    Tu vas acheter une « Ami » Citroën (pas chère : 7 000 euros, deux places), en vente chez Darty… ?

    (Darmanin aurait pu faire des économies en la choisissant au lieu d’offrir un millier de Zoe Renault à ses poulets) 🙂