Pendant le weekend

1782 jeudi noir

 

 

 

 

Il y a de quoi être écœuré : je mets ça là, c’est tellement abject cet aspect de la tradition jésuite et française – une honte – copié collé du quotidien de référence qui parait l’après midi converti en média d’information en continu. EDM n’a aucun état d’âme, son supérieur n plus deux s’est dit très heureux ainsi que l’ex-banquier de la péninsule transalpine (ceux qui nous gouvernent sont des monstres). Quand on sait comment sont montées de toutes pièces les soi-disant preuves de ces accusations, on sait aussi à qui on doit ce genre de littérature – Matteo Salvini, et l’extrême droite italienne, ainsi que la française (ne soyons pas chien) flattées dans le sens du poil par cette complaisance ignoble sont comblés. On pouvait agonir tonton, certes, pour certaines de ses amitiés et il aurait sans doute dû (mais l’aurait-il pu ?) faire passer dans la loi sa doctrine en 1985. Depuis, reniée, et jetée aux ordures.

Merci au Chasse-Clou pour m’avoir envoyé des informations à ce sujet.

Une image glanée quelque part : les sourires sont absents, bizarre autant qu’étrange…

 

Marina Petrella, 66 ans, ex-membre des Brigades rouges condamnée à la prison à vie et à qui la France a accordé l’asile politique. Le président Nicolas Sarkozy s’était opposé en 2008 à son extradition, autorisée par la justice, en raison de l’état de santé de Mme Petrella.

Les autres personnes interpellées sont Giorgio Petriostefani, Narciso Manenti, Roberta Capelli, Enzo Calvitti, Giovanni Alimonti et Sergio Tornaghi. Les trois personnes encore recherchées sont Maurizio Di Marzio, Luigi Bergamin et Raffaele Ventura, a précisé l’Elysée.

 

 

Qui sont les sept Italiens arrêtés ?
  • Marina Petrella : Cette ancienne des Brigades rouges a été condamnée pour le meurtre en décembre 1980 d’un général des carabiniers, ainsi que pour l’enlèvement d’un magistrat en 1982, pour une tentative d’homicide la même année contre un vice-préfet de police de Rome, pour l’enlèvement d’un responsable de la Démocratie chrétienne près de Naples et pour le meurtre de ses deux gardes du corps.
  • Roberta Cappelli : Cette ancienne brigadiste a été condamnée à la perpétuité, notamment pour « association à finalité terroriste » et pour sa participation à un « homicide aggravé ». Elle est considérée comme responsable du meurtre du général Galavigi en 1980, de celui d’un policier, Michele Granato, en novembre 1979, et d’avoir blessé plusieurs autres personnes.
  • Sergio Tornaghi : Cet ex-membre des Brigades rouges est accusé notamment du meurtre d’un industriel à Milan, Renato Briano, en novembre 1980, et de celui d’un directeur d’hôpital. Il a été condamné à la perpétuité pour, entre autres, « participation à une bande armée », « propagande terroriste », « attentat à finalité terroriste ».
  • Enzo Calvitti : Lui aussi membre des Brigades rouges, il a été condamné à une peine de réclusion de dix-huit ans pour des délits d’« association à finalité terroriste» et « participation à une bande armée ».
  • Giovanni Alimonti : Condamné, entre autres, pour la tentative d’homicide en 1982 d’un vice-préfet de la police de Rome, tout comme Marina Petrella. Il doit exécuter une peine de onze ans et demi de prison, pour « participation à une bande armée » et « association à finalité terroriste ».
  • Narciso Manenti : Membre des Noyaux armés pour le contre-pouvoir territorial, il a été condamné à la perpétuité pour le meurtre d’un gendarme, Giuseppe Gurrieri, en mars 1979. Réfugié en France, il s’est marié en 1985 avec une Française.
  • Giorgio Pietrostefani : Cet ancien dirigeant de Lutte continue, un mouvement marxiste ouvriériste, a été condamné à quatorze ans de réclusion pour le meurtre, en 1972 à Milan, de Luigi Calabresi, un commissaire de police.

dégoûtant.

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2 Comments

    oui – ai sauté en entendant cela (accompagné de commentaires revenant à dire Enfin qui m’ont fait fermer la radio – sais plus quel France c’était inter ou culture)

  • Je me souviens des manifs pour Cesare Battisti, organisées par Claude Mesplède, l’éditeur du « Dictionnaire des Littératures policières » (2008), auquel j’avais modestement participé.

    Macron, dans sa dérive « sécuritaire » pré-électorale, s’est rendu aux demandes du gouvernement italien : les Français sont « sensibles » au terrorisme, même s’il n’a rien à voir avec la période des « années de plomb ».

    C’est toujours ça de pris dans l’escarcelle du locataire actuel de l’Élysée.

    (Si les ex-Brigadistes ne sourient pas sur les photos, c’est qu’il ne s’agit pas de photomatons… en attendant les matons tout court !) 🙂