Pendant le weekend

1956 Lundi 18 Octobre 2021

 

 

 

la vérité c’est qu’il ne se passe jamais rien

ici passe le choucas (j’ai appris le mot, le terme, l’animal le signe il y a peu – à toutes les sauces je le mets) (il me fait penser à Kachoudas, lequel me renvoie au podcast (cette mode) réussi de l’atelier du tiers-livre (les ailes de fer

elles n’y sont pas encore, mais les voilà

comme dirait Daniel Arasse (1944, Alger; 2003 Paris) on n’y voit rien

pas tellement mieux ) aux ciels seulement quelques passages silencieux

ou bruyants – il y avait un tajine apporté par les amis et le reste cuisiné par l’hôte (marché, lieu jaune poivron aubergine haricots verts) – que serait-on sans la famille je te le demande ?

l’après-midi, souffreteuse à cause d’un rhume (la forme aiguë parce que le truc ne m’a pas quitté depuis les débuts initiaux premiers introductifs et préliminaires de cette maladie (« ce n’est qu’un début continuons le combat » criait-on dans les rues – samedi gilets jaunes croisements ronds-points) (surtout n’en pas parler – allons dans le mur, veux-tu ?)

des papiers, de l’administration (les impôts prélèvent…) heureusement il y a les ciels

je lisais « Compartiment tueurs » (Sébastien Japrisot – alias Jean-Baptiste Rossi il me semble – anagramme quand tu nous tiens) (Marseille, 1931;Vichy 2003) – le film n’était pas mal non plus (Costa Gavras, 1965) (générique long comme le bras (la famille Montand-Signoret-Allegret Catherine) avec des stars en devenir (Bernadette Lafont) (les deux Marquand, Claude Berri) et des deuxièmes troisièmes ou quatrièmes rôles formidables – qualité française style Duvivier Becker Carné)

c’est lundi, à sept heures il fait nuit – non mais ça va aller

question éruption, ça se calme j’ai l’impression  – des trucs à faire, soigner cuisiner administrer – avancer ?  qui sait ?

avancer, oui, peut-être (grâce au ciel, on disait tu te rappelles ? dans le temps – ça aurait aussi bien pu être au pluriel…)

 

dvd Le quai des brumes (Marcel Carné, 1938) (des yeux, des baisers,des coups de feu)
en face Le hasard (Krzysztof Kieslowski,1981) commence par un travelling avant sur le héros qui hurle – on entre par là – il hurle : les dents font le cadre, on avance puis noir sans doute au fondu – par trois fois sur le métier, il remet l’ouvrage de prendre le train – mais non (froid, sec, terrible)

 

 

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5 Comments

    malgré le rhume… ces cieux, Daniel Arasse, ces films … plaisir

  • @brigitte celerier : merci de suivre (comme un lundi)

  • J’avais choisi « Les Productions de l’Escargot », pour mes petites vidéos confidentielles, en pensant à l’analyse à la loupe de Daniel Arasse – le regretté – d’un tableau où le gastéropode se trouve comme témoin caché dans un coin de la surface peinte.

    Les cieux peuvent attendre, leur patience est silencieuse.

    Merci pour Sébastien Japrisot, j’ignorais que c’était un anagramme (le film est bien aussi)… 😉

  • @Dominique Hasselmann : d’accord pour l’escargot (on saura donc tout), mais le goudron ? :°))(merci de passer)

  • « Les Éditions du goudron » : invention ex nihilo (sans référence), simplement une idée « urbaine » et une entreprise toute fictive !!! 🙂