Pendant le weekend

2217 Mardi 5 Juillet 2022

 

 

 

séquence en passant (entre le carrefour de la Chapelle (qui doit porter un autre nom par la grâce de cette municipalité olympique abêtie) et la rue Lafayette au métro Louis Blanc) – rue que j’aime –

il y avait ce type

sur le trottoir ausculté par un autre

démonté plus ou moins (on voit la discrétion du nino qui ne daignera pas sur ces actions faire le point)

on marchait on allait il ne faisait pas si chaud au petit vent frais on passait au dessus des voies de chemin de fer

il y avait un chauffeur à cet « you’re a star » (il partait pour cette île où règne STGME2)  (le chauffeur s’est caché,le contrôleur venait le saluer)

ou pas d’ailleurs (on ne sait jamais trop de quoi est capable cette humanité au travail – professionnelle – sur les lieux de son action – le contrôleur était de couleur, le chauffeur portait une barbe collier blanc – on marchait dans Paris)

Le matin même avaient été saisies ces deux entités (un autre couple : on peut les offrir à l’Employée aux écritures pour garnir sa magique série « Poétique de la voirie » – on vous les garde, s’ils vous siéent,  en attendant la réparation, soyez sans inquiétude)

c’est qu’il arrive qu’on pense aux autres – j’allai au laboratoire prise de sang à laquelle il faudra se prêter à jeun de douze heures – inutile donc, je ne prends pas de café – dommage – dans le même temps (ou à peu près) me parvenait un mail de l’administration fiscale indiquant une restitution – je ne sais qu’en penser (non plus que quand d’ailleurs) – un autre mail aux amis propriétaires grecs adorables –  me levant avant l’aurore je pensais trouver la 24 mais non – elle viendra en son temps (dans cette affaire, je me tiens éloigné par la force des choses (notamment celle provoquée par ma répulsion (assez inadaptée) des zoums que je n’écoute pas) j’ai quelques réticences mais c’est égal je suis un peu loin et c’est tant mieux – il y a pas mal de souffrances à investir des lieux ou des réunions (l’amitié – assez galvaudée notamment dans la catégorisation des rézosocios – n’est pas une solution à ces espoirs) : sans doute l’objet de ces écrits, cette enfance et ces lieux, me seront-ils toujours (à jamais certes) blessés

comme c’est la fête du cinéma on vit I’m your man  (en version originale – langue allemande Ich bin deine Mensch) (Maria Schrader, 2022) on s’est bien marré – le film est vraiment bien (nonobstant la wtf pisse-froid assise un rang derrière qui n’appréciait pas qu’on se chuchotte doucement nos appréciations – en particulier sur le manteau de premier rôle, qui lui allait à ravir) (même quand c’est fête, il n’y a pas à dire, les gens sont parfois très cons) (c’était au Louxor, séance pourrie de pubs) de la même réalisatrice, on avait vu le Stefan Sweig, Adieu l’Europe (2016) bien aussi (mais ainsi que moi ces temps-ci, assez désespéré)

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6 Comments

    avec la distance causée par mon incompréhension partielle (je dois empirer en vieillissant) une certaine parenté ou fraternité avec le sentiment général de ce billet

  • La réparation de L’employée aux écritures qui ne veut plus rien savoir des images n’interviendra probablement pas avant l’automne mais votre aimable attention me va droit au coeur, merci.

  • Le buste a été flouté… ça évite de reconnaître la tête manquante. On n’est jamais trop prudent avec la reconnaissance faciale !

    J’avais vu le film excellent sur Stefan Zweig.
    Bonne journée ! 🙂

  • @brigitte celerier: une certaine sororité aussi donc (merci à vous)

  • @L’employée aux écritures : merci à vous Employée (et que les vacances vous soient données) – bises

  • @Dominique Hasselmann : on croirait des images du robot… bonne journée à toi (et DFTW surtout) (private joke)