Pendant le weekend

2288 Vendredi 31 Mars 2023

 

 

 

(c’est fini, oui ?) (presque) j’ai croisé dans la rue adjacente au boulevard où j’ai photographié (mal) cet objet, un autre, droit, beige clair,point trop encombrant dont le prix m’a un peu surpris – six chiffres – dont le premier reste un 1 tu me diras – pour un droit, mazette (certes il s’agit d’une marque) –

celui -ci doit se négocier dans les deux ou trois fois j’imagine – on va me dire « c’est le prix »et je n’en doute pas – mais à qui donc s’adresserait un tel instrument ? eh bien à des musiciens riches – voilà tout – trouvé ce pléonasme dans la rue (un autre quartier, je reconnais)

sans doute pour un voyageur (ou une) à la vue basse – ou trouble – ou alcoolisée (attention digression : je ne crois pas que ça fréquente ces hauteurs, mais voilà que le directeur du cabinet de bobonne s’est effondré, voilà une quinzaine (quel parcours pour cette information… 15 jours plus tard : ici l’illustration du canard ce matin

est-ce la réaction de sa patronne qu’ainsi on met ici en scène ?) en pleine rue, trop bu dit la chronique (élu proche de Pécresse à qui on doit, entre autres méfaits hypocrites, la mise à sac de l’université en vue de sa privatisation : le type a les relations qu’il faut – et qu’il peut) : j’ignorai que nous, pauvres peuples mais contribuables cependant, offrions à la miss un cabinet, et donc un directeur d’icelui mais oui) persistant et signant, le canard passe la nouvelle en page 6

 

– mais aussi pourquoi s’arrêter à 2 ? – grave question – à noter le potelet en deuxième plan, contre le mur : décidément joliment placé en position intermédiaire – plus loin marchant toujours (car je marche toujours) (bien que consultant mon nino j’aie failli me péter une jambe avec un de ces potelets de l’emplacement desquels la municipalité a le secret) (il y a certainement dans un obscur bureau, probablement sous les toits, un galetas où (sans doté(e) doute les manches en lustrine) un type (ou une gonzesse, c’est possible aussi) recense les divers emplacements de ces potelets – il doit s’en compter par dizaine de milliers, je le crains) cette merveille (l’amour, toujours l’amour)

il faut dire aussi que c’est le printemps (car il semble bien qu’il soit arrivé : on avait failli attendre…) – et pour le plaisir cette annonce magique (bizarrement, je me dis que c’est quelque chose qui doit flatter son ego)

en maison[s]témoin un premier épisode du compte-rendu (disons) de la série de Marco Bellochio Esterno Notte (2022)

 

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4 Comments

    Un piano à queue, ça ne coûte pas des queues de cerise, certes, mais ça se mérite (même un quart seulement)…

    Bien vue, la vision double (« La Doublure », mais celle de Raymond Roussel et non de Mélissa Da Costa !)… 🙂

  • alors que je me posais pour me reposer et venir enfin vous lire après avoir tenté de récupérer un peu de mon retard domestique me voici secouée par un fou-rire en pensant au fonctionnaire en semi-placard voué à la mis en place d’embûches malicieuses…
    Quant à la dame oui son ancien élève et digne époux avait bien annoncé, je crois m’en souvenir, qu’elle aurait un statut de presque co-présidence, ça entraîne un cabinet… j’avoue que j’avais loupé les ennuis du chef d’icelui

  • @brigitte celerier: la dame la dame comme vous y allez… :°) merci pour vos mots ici et en atelier et en maison…

  • @Dominique Hasselmann : le mérite du piano aqueux comme disait Johnny – bah…. bonne journée (et merci à toi)