Pendant le weekend

2606 Jeudi 15 Février 2024

 

 

 

on se prépare pour quelques jours ailleurs – l’ambiance générale (effondrement, climat, tueries j’en passe) (bien que réjouissante (en un sens) pour la prison de nano 1 (mettra son bracelet dans sa villa de Montmorency, pauvre chou – elle lui chantera une ou deux balades pour le consoler je suppose) qui ne l’a pas volée –  du même ordre que le peroxydé, mine de rien, cet ex-maire de Neuilly (je me souviens, cependant, dudit human bomb) mais aussi des rakail-karchère et autres joyeusetés de ce ministre de l’intérieur, lequel n’est pas pour rien non plus dans les mœurs odieuses de la police de nos jours) l’ambiance générale est oiseuse – nauséeuse – pourtant encore (en spécial dédicace au soudeur d’Orsay de Gif-sur-Yvette bien sûr (merci Employée))

j’en ai un peu profité

 

j’avais avant croisé mon ami

qui vaqua à sa pêche

auparavant encore croisé un de mes contemporains qui n’avait pas seulement l’air d’un coureur

« ce n’est pas qu’il fasse froid/ le fond de l’air est doux » dit la chanson – quelques courses chez le vraqueux, téléphone lecture tranquillement – cadeau de madame Holt (encore merci !) en son deuxième recueil titré Averses (chroniqué chez l’amie d’Avignon il y a peu) – marche en avant ici deux femmes au pont Neuf

puis métro jusque Pigalle pour chercher un petit cadeau – les boutiques à prix prohibitifs et touristiques – la rue lepic est une tuerie (n’y pas aller jamais – abjecte – je crains que Babylone tout entière ne se mue en cette même eau) (il y a cependant là une bonne salle de ciné) (la plus ancienne dit-on de cette capitale frelatée) (Léo chantait déjà Paris je ne t’aime plus) (puis il partit s’éteindre en Italie) trouvé ceci

qui n’est pas d’une gaieté sauvage – mais peu importe (je me demande si l’intitulé électricité de france existe encore) (je fais attention en traversant en tout cas) (je ne tiens pas à mourir avant mon heure) – tombant du lit vers trois et demi (c’est à cause du vin je pense) je me mis à lire, puis à tenter de détailler quelques mots pour la lettre de nouvelles de L’aiR Nu sans y parvenir, puis à boire du café – et puis et puis cette jeune enfant dont le sac se souvient de toutes les zouzous je suppose

ce charme qu’a l’enfance – toujours

 

dans le poste France société anonyme (Alain Corneau, 1973) (très très mal vieilli – ce fut son premier long métrage – culture du viol, maltraitance des femmes nues, fellations, un demi-siècle plus tard ça a quelque chose d’impossible à regarder – et ce n’est pas puritanisme bien que ça en puisse prendre les atours – le #metoo et autre #balancetonporc sont passés par là)

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4 Comments

    Rue Lepic, tu allais y acheter du chocolat Poulain ?

    Bientôt, il y aura des guichets devant certaines rues ou lieux « touristiques » (Hidalgo a déjà annoncé qu’après les JO il n’y aurait plus de voitures « devant la tour Eiffel ») et il faudra payer, même en tant que piétons, pour s’y balader.

    C’est beau une ville dans nos souvenirs. 🙂

  • oh la jolie photo avec la fleur sur l’oreille
    faisons nous un peu de douceur (quoique… elle vient sans qu’on veuille au moins un peu quand carcasse refuse)
    savais pas q’il avait droit au bracelet celui qui est loin d’être pour rien dans la police actuelle -je m’interdis de m’en réjouir mais je suis ahurie par l’importance qu’il a encore (dans le Canard d’hier un éreintement de Bayrou de la plus belle eau)

  • @brigitte celerier :comme là-bas avec du laurier rose…Merci à vous

  • @Dominique Hasselmann : du parfum – mais je me souviens de l’homme aux os de verre… Merci à toi