Pendant le weekend

2806 Samedi 25 Mai 2024

 

 

 

 

séance d’actualités – rattrapage (je n’ai même pas essayé de tenter d’entendre ce que diffusait la radio – il y a de l’Aligre et du Libertaire sur les ondes cependant : les alternatives à Radio paris existent encore – mais en vrai : non) – comme quelque chose d’une chape qui se délite, s’évapore et disparaît – la cuisine s’effectue quand même – sans autres bruits – mais à cette occasion, on se rend compte et vient à la conscience le véritable corset dans lequel est emprisonné la pensée quand on ouvre le poste – quelque chose que la grève, en bénéfice secondaire, apporte aux auditeur.es – ils se réunissent taleur sur les hauts de la ville (la villa doit être connue, le lieu surveillé par drones et gendarmes) – pas de cinéma cependant hier (la voiture est partie – j’en mettrai au carnet une image) – Michel Hazanavicius (dont, probablement dans l’autobio de Paul Meurisse, j’ai croisé le père) adaptant une pièce de Jean-Claude Grumberg – je me demande s’ils se sont retrouvés aux marches du palais – c’est sans image) palmarès (en or) ce soir – mais non

une image du film (« Les graines du figuier sauvage ») de Mohamad Rasoulof

Cannes, Festival International du Film, portrait du réalisateur iranien en exil Mohammad Rasoulof. Il présente « Les Graines du Figuier Sauvage », en compétition pour la Palme d’Or

lequel s’est évadé de son pays tenu en dictature – je pense à ces personnes, l’exil, la valise ou le cercueil tsais – rien ne change et tout reste pareil – répression, tueries, emprisonnements – Masha Amini et d’autres – il faudra bien que ce régime tombe (tout comme celui, voisin, de l’ignoble dont l’armée commence à se rebeller – bientôt huit mois de bombardements, de morts, de tortures, est-ce que ça ne commence pas à suffire?) (tout ça promet de joyeuses journées…)
Sur le Cnit cependant

Des passants passent (ce qui est quand même le moins – ndc) devant une banderole à l’effigie du PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanne, déployée par des militants écologistes de Greenpeace sur la façade d’un bâtiment du Centre des nouvelles industries et technologies (CNIT), dans le cadre d’une manifestation en prévision de l’assemblée générale des actionnaires du géant français multi-énergies TotalEnergies, dans le quartier d’affaires de la Défense à Courbevoie, à l’ouest de Paris, le 24 mai 2024. En route vers un 4e mandat, Patrick Pouyanne, le (fucking – ndc) bouillant patron de TotalEnergies a propulsé l’ancienne compagnie nationale centenaire à la tête du CAC40, malgré les crises et les critiques sur son refus de couper trop vite le pétrole. (Photo par Antonin UTZ / AFP)

(sans compter l’aide qu’il procure à la Russie – mais de cela, ne parlons pas – ça n’a aucun rapport puisque c’était (semble-t-il) un accident, mais son prédécesseur a perdu la vie sur un aéroport de Moscou, il y a quelques années) (l’heure (n’) est (pas) aux complots…)

et à nouveau ciel par dessus les toits de jeudi dernier

 

 

 

 

 

 

 

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4 Comments

    ne pas suivre le fil, aller où cela importe… oui mais restent ces bruits terribles du monde… nous évitons cependant ces tabous, ce qu’il faut dire ou non pour ne pas froisser l’autre inutilement,.. alors écouter et garder en soi

    plusieurs parmi ce qui est arrivé jusqu’à moi à travers les mots faute des films que j’aimerais voir (mais plutôt dans les sélections parallèles)

    bonne journée à vous quoiqu’il en soit

  • Mohammad Rasoulof : on parle de Palme d’or pour lui ce soir… Cela serait bienvenu (comme lui !). 😉

  • @Dominique Hasselmann : il a, en effet, été distingué etc’est tant mieux (il en devient presque intouchable…).Merci à toi

  • @brigitte celerier : en vrai il y en a trop, des films – comme des mots, à leur sujet – et j’y contribue. Mais le palmarès pour une fois semble assez équilibré… Merci de votre présence et de vos mots.