2585 Samedi 20 Septembre 2025
on a comme tous les ans perdu la moitié du jour – bientôt l’équinoxe, chaleur travaux préparation d’hiver – il y avait ici tout à l’heure un cousin que j’ai tenté de chasser (j’agonis ce genre d’organisme tout comme les moustiques et autres bidules volants qui provoquent chez moi des signes asthmatiques) et qui s’est pris les ailes dans une toile d’araignée – ici quatre chevaux plus un âne
que de bestioles (insupportable) – il semble qu’ils se soient engouffrés les feuilles et les branches d’un des tilleuls qu’on plantait là il y a deux ans (en l’honneur de B. : j’en aurais pleuré) – font braire – ici un panoramique (raté) en trois tableaux du paysage
ne se souvenir que des belles choses –
j’avais pris une espèce de pli de faire parvenir à un ami perdu une image de ce quadrupède quand j’en croisais un
pour lui signifier mon amitié disons, ironique sans doute (je me souviens) (il se prénommait Jacques – pas celui-là) (celui-ci) j’oublie, je ne cherche pas, je n’attends plus rien – pour Aldo je tenterai de joindre Serge Quadruppani quand je serai passé du « je » au « tu » ou au « il » dans la composante auto-bio – on marche en avant, on avance en marchant – pour deux jours, c’est encore l’été
Pour finir (provisoirement) ce passage rural cette merveilleuse évocation (trouvée chez Augustin) (#480 multiples) (il semble bien, à ses bras et mains entravées, qu’elle soit (si c’est une femme, mais elle en a les atours – sauf les cheveux peut-être) livrée à être dévorée (ou seulement mangée) crue par la horde…) (brrrr)