2593 Dimanche 28 Septembre 2025

la barre a peut-être été placée un peu haut : je me suis mis en tête d’aller traduire le mémoriale – des papiers trouvés ici (vers Milan) ou là (vers Rome) (je manque cruellement de méthode mais c’est égal : je tousse, je m’échine et je survis ce qui m’est sans doute essentiel) (les fascias intercostaux – est-ce que ça se dit (j’ai toujours eu une prédilection marquée pour le vocabulaire médicale, égale à l’horreur qu’il m’inspire) – sont mis à l’épreuve, chaque quinte entraîne douleurs et tentatives de minimisation) surtout, devant ce travail imposant (peut-être pas si inutile que ça – cependant beaucoup va se perdre dans la traduction (Bill Murray (il est de 50) et Scarlett Johansson (elle, de 84) – qui illustrent nos mœurs, ou celle d’Hollywood – ne sont pas si loin) – le bidule fait une cinquantaine de pages pdf –

en attendant, j’ai ourdi ma lecture de la dernière page des zones grises (aidé dans la mise en page, disons, par madame Savelli, que je salue) un peu de difficultés avec les mots en allemand (incompréhensibles, j’en ai bien peur mais tant pis : il n’y en a que trois…) (en ligne et en ondes ce mercredi sur L’aiR Lu) – payé mes amendes voiture (je vais trop vite, ça ne peut guère se nier) (dieu merci (comme disait ma grand-mère) (je l’aime toujours, oui) je ne dispose pas d’un V12 de 7 litres de cylindrée – je le déplore – mais il fait partie des amulettes en train de s’éclaircir pour les villes en voix) – il n’est pas question de cesser – les relations sont détendues, tant pis – ma contribution au podcast de madame Massiani et de son Régis – le livre de Philippe et Inès Liotard terminé (je m’aperçois ce faisant que je suis assez queer comme mec hetero) (je ne capitule pas voilà tout) des images des ciels d’hier soir, sortant de ma torpeur siestique mais non enfiévrée

des nouvelles de la mare qui ne sont pas bonnes (mon cœur, souvent, se fend) mais tenir oui – tenir –

les images se fondent

de loin en loin – ici le prunus de la cour – du jardin enfin du réservoir –

lever à 5, il n’y a pas de quoi se vanter, la fatigue prend à dix – osefu2p peut-être

la tête hors de l’eau

dans le poste un quart d’heure du Secret de la chambre noire (Kiyoshi Kurosawa, 2016) (déjà vu il y a 5 ans, sans souvenir sinon diffus) (ensuite le comas de la nuit, léger mais efficace)