Pendant le weekend

2596 Mercredi 1 Octobre 2025

vaguement évanoui – j’attendais la venue des réfugiés mais non – je lisais quelques phrases, quelques lignes, quelques pages, une espèce d’éclat – au marché chez le vraqueux errer probablement au soleil – aucune volonté nécessité juste aller dormir et tenter de rêver de quelque chose (ça ne se commande pas, un peu comme la bandaison du poète) – et voilà octobre et près de deux ans qu’on assiste à la joie pleine et entière de mourir en martyre : pathétique – au fond de l’image,les bulgares récupèrent les gros blancs (une allégorie)

je ne les prends plus que de loin – une espèce de trouille qui toujours en photographiant envahit l’opérateur – dans le grand père d’Amos Oz se décalcomanie le mien, celui que j’ai connu, mon ami, le père de ma mère (je me souviens qu’il lisait quelque chose en hébreu ce brave homme, la mousse de sa bière qu’il m’offrait au café de la rue Voiture (il était, je crois bien, de 85 – au fond du jardin, il y avait une espèce de cabane, un appentis peut-être, où j’ai l’impression de revoir, au travers des rais de soleil un peu alanguis de poussière, des registres comptables – il y a une image de son épouse assise sur le bord de la fontaine, en entrant  à droite – dans les blancs et les bleus ainsi que des azulejos portugais : ce sont des souvenirs reconstruits réinventés rétablis dans la torpeur matinale, elle se prénomme toujours Louise

) – le soleil au travers des claies du salon

 

dans le poste un quart d’heure de Bandits bandits (Terry Gillian, 1982) aucun rire ni intérêt, rien : les six acteurs m’ont un peu fait penser aux YMCA, j’ai préféré aller travailler au mémoriale (j’en suis à la partie L’Otan et l’antiguerilla… p 22 sur 49 – ça n’avance guère)

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