2615 Lundi 20 Octobre 2025
ah quel terrible sept heures moins le quart/six heures et quart – le cirque était complet tant pis, il y eut quelques pluies, octobre fait assez braire la lumière minuscule et le froid qui revient – décidément je ne l’aime pas – chez le Cannes joaillerie de la rue on a été voir s’il serait possible de remplacer les cornalines perdues – il a retiré quelque anneau « il y a quelques mois avec ma petite fille elle a quatre ans on était à Rhodes (il le prononçait avec un o fermé) il y avait un club pour les enfants et pour nous c’était de vraies vacances » – j’ai oublié le nom de l’hôtel, quelque chose comme King’s ou Royal Palace – « très connu sur place » – il a écrasé deux anneaux pour gagner quelques millimètres – « ça devrait aller, restent les soudures à l’argent, deux oui, douze euros » – quand même oui – puis « le jade s’il se casse sur votre poignet lorsque vous tombez par exemple c’est lui qui prend tout le choc » c’est juste une croyance mais qui a dix siècles quand même… » – mon père en avait acheté peut-être trois cents pièces mais il ne reste que ceux-là mais ils ne sont que pour des enfants ils sont trop petits… mais les asiatiques on des poignets plus fins, oui – ceux-là sont à quatre-vingts… –
en sortant on a trouvé R. sur un escabeau en train de réparer la porte du 53 – dans la rue adjacente il y avait ce petit bazar
il y en a un peu partout dans le 19 – c’était dans le 19 si tu veux bien : en face, au fond de l’image, c’est le 20, on n’en doute pas – c’est en autobus que Bruxelles est reparti vers Mons l’hôtel le rôle la moustache etc. – le cœur assez gros cependant – je ne sais pas c’est octobre sûrement – reprise de Norma – lecture de la mort est en train de changer (Dominique Eddé 2LQL 2025) et du L’heure de l’étoile (Clarice Lispector 1978 LdP 2022 traduction Marguerite Wünscher) – faut y aller hein
(re re)lecture des articles Bourdieu/Passeron Sociologues des mythologies et mythologies des sociologues et Barthes Le mythe, aujourd’hui
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Clarice Lispector, j’ai commencé hier La Ville assiégée (ce titre !) et en parallèle je lis Ensemble de Ece Temelkuran
« Un groupe de New-Yorkais, tôt un matin, qui essaient d’effacer des croix gammées sur une vitre dans le métro ; un vieil homme illettré qui transporte du bois de chauffage jusqu’à une bibliothèque pour enfants qu’il a créée de toutes pièces dans une ville minuscule d’Anatolie ; des contestataires libanais qui chantent « Baby Shark » par milliers pour rassurer un jeune enfant dans une voiture coincée au milieu d’une manifestation ; des résidents de Hong Kong arrachant leurs amis des mains de policiers lourdement armés ; des Chiliennes qui affrontent les brutalités policières en dansant ; des collégiens1irlandais qui s’organisent pour empêcher l’expulsion de leur ami nigérian. Ce sont là des petits moments parmi des centaines d’autres que les gens ont partagés sur les réseaux sociaux au cours des dernières années. Nous les partageons parce que nous voulons croire en l’être humain et consolider notre foi en étant témoins de sa détermination à créer de la beauté. Comme si, en partageant des posts dans lesquels des gens au hasard agissent comme il faut, nous essayions de guérir les médias de leur obsession à relayer les absurdités et les tragédies qui les nourrissent. Le succès de ces posts et la joie douloureuse que nous ressentons en partageant de tels moments ne sont que des pièces à conviction, parmi tant d’autres, de notre éternel besoin de croire et de notre capacité à croire en l’être humain. »
(bon courage pour Norma)))
@cjeaney : merci pour l’extrait – et pour Norma… !