2598 Vendredi 3 Octobre 2025
« vous savez on l’est tous hein… » – « tous » – je parlais à ma médecine (sérieuse, mince, fine, petite, brune au même patronyme que le locataire, libanaise d’ascendance (adorable, fatalement), derrière elle une petite image christique fond noir étoile d’or ornant la tête du supplicié lequel est entouré d’ange – le jour du grand pardon, t’as qu’à voir) lui indiquant ma retenue envers le vin et ma parfois rechute dans cette addiction – « tous »- j’ai marché repensant à l’emprise (le livre de Chateaureynaud à lire – l’empreneur et son double) (en lecture chez E. qui revenait d’une manifestation en faveur de la flotille comme ils l’appellent – la guerre est à nos portes et les vendeurs d’armes se frottent les mains : le petit cintré du faubourg, jésuite s’il en est, joue des biceps…) – l’emprise, n’est-ce qu’une abomination, comme la subordination ? Longue marche retour en 48 où deux arabes voulaient se foutre sur la gueule, l’un n’ayant pas daigné bouger sa canne quand l’autre voulait s’asseoir en face de lui – on a été obligé de les séparer, dans les soixante dix ou quinze berges, propres sur eux, tout à coup boum!! – ceci en passant
entrée plat 25 euros (sans boire) je ne suis pas d’accord (même si la mayonnaise est parfaite par essence, un œuf « parfait » est une lapalissade : méfiance et circonspection…) (on sait ce que c’est, oui, mais je ne les tolère que durs) – j’ai marché encore en pensant à cette lecture, cette façon de ne jamais se sentir chez soi que je ressens en ville sauf à belleville – au bar le type m’appelle piero et bertrand belin mange sa madeleine – croisé ce rideau de fer qui pointe vers céleste (jamais aimé ce type-là monarque ou quelque chose) (mais j’aime qu’il semble assis sur la palette)
le mémoriale semble tenir quelques promesses informative – trop de langue de bois, contours et circonlocutions : le type écrivait pour la postérité – osef cependant – ce nouveau salon porté à l’invent’hair (toujours troisième contributeur)
juste au dessous d’où vivait il y a quelques lurettes l’ami américain (il faut que je lui écrive) – repensé à l’amie sudette (curieux, les gens sont curieux -TNPPI en savait un rayon sur cette curiosité) – « j’arrive » chantait le Brel « n’ai-je jamais rien fait d’autre qu’arriver ? » : désespérant – ici les amis (?) bulgares
et le soir, non, la veille le soir
en face cherchez Hortense (Pascal Bonitzer, 2012) (insupportable de snobisme et vaguement mysogyne – hortense, robert pascal et agathe sont) (Jean-Pïerre Bacry formidable comme d’habitude, Claude Rich très au mieux) – la même mais manquée
bravo pour la contribution à l’ivent’hair (ai renoncé tout les avignonnais ont déjà été publiés ou portent maintenant des noms de propriétaire)
je reprends la lecture de vos billets pour vérifier le titre du film à voir)
bonne journée Piero