2646 Jeudi 20 Novembre 2025
ce ne sont que des signes – sans la moindre raison mais des signes quand même – de quoi ? de rien – du passage probablement (qu’est-ce qui peut faire abandonner un livre dans une boite ? un dvd ?) (directed by Raj Kanwar (1961-2012) – le film date de 2003 – bollywood certes – musique Nadeem Shravan un univers entier et parfaitement inconnu (le titre Andaaz se traduit par Style) – en moyenne, en Inde, on produit un millier de longs métrages par an…)

on en a marre de le voir traîner là -est-ce bien un abandon ? ou seulement un débarras ? bon si possible ?

n’est-on pas complètement aveugle aux choses qui nous parviennent ? Ou nous y attachons-nous inutilement, bêtement, parce qu’elles sont là ? je passe

une douzaine de soldats du feu (comme on dit, tsais) trois ou quatre camions, le chef explique « quand vous retournez le plan, vous avez donc au verso les explications… » – je ne fais que passer, croisant cette officine d’assez médiocre intitulé

l’apostrophe suggère l’accroche-cœur à mon idée – je la porte à l’invent’hair – on est toujours assez aveugle à ce qu’on retient, j’allais au 54 m’entretenir du sourire sur la photo – une représentation du bonheur, crois-je dans ma naïveté navrante – un peu comme d’avoir trouvé que le travail entrepris sur la mémoire des attentats du treize-onze était emprunt d’une certaine tentative de recherche de la vérité; comme si de l’idéologie, il n’était rien – comme si commémorer n’avait pas la moindre influence sur notre approche de la religion, notamment de celle prônée par ces jeunes gens – on parle – on note – on avance – de retour à la maison la préparation d’un pâté épinards/saumon – la pluie tombe, sur le quai, esseulé, abandonné, perdu un parapluie de marque…

fort belle facture

pot joyeux avec NH qui raconte l’histoire d’une certaine Florence Alpern – nuit forcenée et lumbalgique en diable encombrée de fantasmes oncoligiques


zut pour cette nuit