Pendant le weekend

Oublier Paris #114

 

 

Il y a sans doute trop de photos – le musée national de l’histoire de l’immigration (MNHI), pour une des dernières journées d’ouverture de l’exposition « Banlieues chéries » (le site est copieux) (clôture le 17 Août 2025) beaucoup d’images, de films, de propositions, de réalisations (on trouverait ici le pdf du dossier de presse de l’exposition) – ici quelques unes (mais sans doute trop) – je les pose, les propose – des connaissances comme des souvenirs. Ici l’escalier qui mène à la salle d’exposition

Un lieu que j’aime bien, probablement parce que je suis un immigré. Ces trois images

accueillent le public – l’exposition est assez étendue (au deuxième étage).
On entre, quelques images d’un film (Le chat (Pierre Granier-Deferre,1971) (il y a aussi Simone Signoret)) on ne le présente pas

crois-je avoir reconnu

(add. de 8h03 : je me rends compte de n’avoir pas rendu compte de la dimension disons raciale (car il ne faut pas oublier, jamais, que l’état français est une institution raciste) de l’exposition – je parle un peu de Charonne, je ne parle pas Zyed et Bouna, je ne parle pas de Nahel – des enfants, dont les vies furent brisées net et pour quoi ? et par qui ? Je n’en parle pas, mais toute la fin de l’exposition est consacrée à ces luttes – Adama et tant et tant d’autres français… )

Je ne garde et pose que les images qui m’ont parlé ému arrêté – ces deux-là parce que Gérald Bloncourt est (était) un ami de la rue Saint-Bernard où je vivais (nos filles étaient nées aux Lilas non loin l’une de l’autre)

ici les boites aux lettres du bidonville de Champigny

la deuxième est floue

mais je la pose quand même (désolé).
Par ailleurs, un autre espace m’a captivé, celui des Dernières Fauvettes – il est constitué de cinq pièces

ici le travail de l’une des conceptrices (Alexia Fiasco) de cette entreprise explicitée là

et là les quatre autres pièces exposées

leurs cartels

puis deux autres

et leurs auteures

De pures merveilles. C’est sans doute aussi que j’aime le bleu
Pour continuer, deux images si proches : ici explicitées

et les deux images gardées, pour les arrières-plans : l’avion (qui réfère directement à ma propre biographie, mais aussi à ces billets d’Orly (ici l’un, là l’autre) du Cinquième plan de la Jetée (Dominique Cabrera, 2024) dont on verra aussi, dans cette même exposition, quelques plans d’un film)

et la voiture (ma famille avait la même – quatre chevaux de chez renault)

et justement voici là, dans une télévision, ces trois jeunes filles qui parlent du futur (extrait de la Chronique d’une banlieue ordinaire Dominique Cabrera, 1992)

une autre, avec vocation

aux motivations spéciales

(c’est un peu tremblé ça ne me gêne pas outre mesure…- sans doute parce que je n’apprécie guère ce type d’administration) (« parce que j’aime bien faire des piqûres » dit-elle) et puis

et

sérieusement

oui

j’adore – en vrai toute l’exposition me va, m’allait

ceci formidable encore

Nanterre…

si tu préfères

juste pour la photo – la belle vie…

Encore ici, celle-ci formidable

carte postale (Yvon), avec ce « Nous » sa petite flèche qui pourrait en être le titre


Et puis en sortant cependant, cette espèce de réminiscence de l’ami Denis Pasquier – photographe, iconographe, lecteur invétéré, explorateur urbain tout autant que moi – nous avions le projet de documenter les portes de Paris – il avait déjà commencé, de lui j’avais des clichés, j’avais des mots à poser des lieux (minimum quatre-vingts) à explorer, des cafés à fréquenter et des gens avec qui parler – il a fallu qu’il s’en aille…) voici, au titre formidable : 6 mètres avant Paris 

puis

continuant


puis une autre


(Eustachy surreprésenté, pourquoi pas ?)

porte de Vincennes, probablement – perdu le cartel, désolé – et pour finir Eugène Atget et « sa »zone


une merveille

Évidemment il y avait bien d’autres choses encore

En partant, on a marché, il faisait si beau il faisait si doux croisant cette autre mini exposition (métro Montgallet, sur la petite maison du service des eaux)

et dans le métro

le monde et la vraie vie

c’était le quinze du mois précédent – un jour férié (je ne tiens pas à l’amertume ni à la détestation mais ces affaires de jours fériés avec cette façon de faire du gros (attaque ad hominem ce n’est pas très élégant) – cette catastrophe pourtant (je  me souviens de la gifle qu’il balança un jour à un gamin, je m’en souviens : il eut d’ailleurs le front de revendiquer ce geste en le parant d’éducation : du même ordre que celle dispensée à Betharram, probablement…) – et de son maître jésuite hypocrite – je n’y tiens pas) (je ne tiens pas à perdre le lectorat mais le monde est tel qu’il est) – il faisait beau : un jour férié consacré pour partie à la visite d’une exposition – un peu de culture dans ce monde de brutes – c’est égal : il avait fallu venir une, puis deux fois : la file d’attente allait au bout du bâtiment – on a dû réserver avec internet et je ne sais pas si ces conditions (nouvelles, contemporaines, exclusives) favorisent cette ouverture que nous aide à acquérir ce genre de sortie.

Bon dimanche

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