Pendant le weekend

Quinze dix-sept – 627 (Carnet de voyage)

 

 

je me souviens que la fois où la velléité nous prit d’aller visiter cette espèce de musée, nous avions refusé l’obstacle – l’entrée je crois se négociait vers les 15 euros nous étions 4 (aujourd’hui, semble-t-il l’entrée est à 16.5), un budget comme on dirait, et nous n’en disposions pas

(ces trois spécimens, ici depuis quelques siècles ne cessent de contempler les eaux du grand canal – #313), nous vivions du côté de Dorsoduro, tout près du port et parfois, de la fenêtre on voyait passer ces énormes navires de croisières qui, désormais, emprunteront une autre passe que celle de la Guidecca.

On pourrait en cette ville sur pilotis passer des journées entières, dans les frimas de l’hiver, les neiges, ou dans les sautes d’humeur de l’Adriatique, qui parfois envahit quelques unes des places ou des artères les plus empruntées (elles ne se nomment ni places ni artères, d’ailleurs). Le temps passe, parfois je me dis que plus jamais mais qui sait ? Il y a du coté du Lido un petit aérodrome

il me semble parfois souffrir d’un tropisme (ici pour les drapeaux) (je l’ai dit en maison(s)témoin, tout à l’heure), je me pose la question de savoir qui donc est ce « Nicelli » qui offre son patronyme à cette espèce d’annexe touristique au sud de la ville de l’énorme Marco Polo lui posé au nord (encore qu’il ne dispose que d’une piste) (il y a souvent, dans l’histoire de l’Italie quelque choses qui transparaît encore de l’époque du fascisme -on pense au comte Volpi et à Porto Marghera)(ou prenez par exemple l’allié de l’extrême droite la plus abjecte

ici avec sa mère : ma, la mama…!) enfin je cherche) : je trouve ceci (wiki) : Sgt. Giovanni Nicelli (né en 1893) a été un as de l’armée de l’air italienne. 8 victoires confirmées, 3 médailles d’argent. Mort au combat en mars 1918

L’homme est mort à vingt cinq ans – ce qui vaut bien une piste en gazon…

J’ai encore cette image-ci que je n’ai pas posée encore – ou alors oui lagunaire disait hier le Chasse-Clou, j’accepte (merci du passage)

et puis sans doute tellement d’autres…

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3 Comments

    pour le musée j’avais compté mes sous y suis entrée avec mes pieds sans doute pas avec mon esprit, certainement de belles choses mais n’en ai gardé aucun souvenir (il venait d’ouvrir)

  • […] Quinze dix-sept – 627 (Carnet de voyage) dans Pour Balthazar […]

  • Je n’avais pas écrit « lacunaire » ? C’est que ce fichu correcteur aura enlevé l’original.

    Venise, on ne s’en lasserait pas (mais Naples, c’est fini ?)…