Pendant le weekend

57 novembre 1033

 

la désespérance de la Tunisie renvoie au 14 janvier 2011, et se retourner vers cette date et ce qui, depuis, s’est déroulé fait peine à voir – la guerre est déclarée, mais elle n’a pas lieu où on croit – si les gens, le peuple, les pauvres sans grade indéfinis seuls innocents ou non désarmés se révoltent contre leur condition (celle qui leur est faite, certes), que peuvent faire leurs homologues riches élitistes premier de cordée membres des corps constitués ? J’ai croisé plusieurs annonces qui indiquent le chemin emprunté par ces derniers – je ne suis pas tellement sûr que ça ait l’avantage d’être clair : il ne se passera donc rien. Vu aussi que bobonne se tenait heureuse et gaie aux côtés de : ah bah, que dire du discernement de la première dame de France, comme elle aime à dire, changeant les tentures du palais ? Poser cette image ici pour ne pas oublier ? Pour faire une espèce de barrage à la déferlante (trêve…) qui les emportera ? Alors que l’autre se targue de pouvoir « tout » dire, chargé de sécurité, voyage en jet privé palace et compagnie ? (photo DR prise recadrée par les soins de la rédaction)

Quand on connaît les prises de position de l’ancêtre à la canne, est créée dans l’esprit du pékin une espèce de désordre.

Nouvelle encore que le changement de cellule pour le vindicatif roi au Losange énorme : l’ami Carlos Guyancourt s’est vu octroyer plus de confort quand même – c’est beau, l’argent, ça brille et ça peut acheter beaucoup de choses (560 000 dollars pour (comme on dit en temps de guerre) l’exfiltration de ces geôles terribles de son chef de cabinet ou bras droit ou adjoint – quatre ou cinq fois peut-être pour lui, en début d’année, si tout va bien – un billet peut-être sur les illustrations de ce périple au pays du soleil levant – les 42 jours de Carlos ? une superproduction d’Hollywood, comme pour DSK en son temps ?) (photo Eric Piermont AFP recadrée par)

Tout ça vous a une certaine odeur. Trêve ? Je crains de croire dans cette anomie… Une image de Noël pour la route (avant le carnet de voyage(s) proprement dit

). Puisqu’il faut travailler, je travaille et ne m’en plains certes pas (encore que ce sont encore et toujours ces mêmes chausse-trappes qui s’ouvrent, les yeux ébahis des personnes à qui je demande de leur emprunter leur badge parce que etc. etc. – et les dizaines de dizaines de familles, d’enfants, de rires, de joyeuses démonstrations, encore que) j’ai croisé cette officine en haut du Chemin Vert

je me suis rendu compte des difficultés de mon organisme en marchant (les hanches, puis le dos, puis les pieds : tout un poème) lire, peut-être, regarder un film au cinéma (ce sera ce soir, probablement) et puis le mur entre les états et le reste du monde, la guerre en Syrie, les Kurdes tout ça…

Une baguette de pain frais, un café et les rires des enfants… désolé 

 

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1 Comment

    il n’y a jamais de trêve pour cela, ou juste dans la publicité qui en est faite.
    Encouragement de paresseuse à celui qui est encore sur le brèche