Pendant le weekend

5 janvier 1042

 

 

j’avais trouvé cette image dronatique je suppose

ce sont les méandres du Dniepr à Byhkaw (c’est en Biélorussie si je ne m’abuse) (jamais été) (je n’irais jamais) (il y a ainsi de nombreux lieux où je n’irais jamais, Dieu merci – comme disait ma grand-mère – j’atteins l’âge où, Charly décidant un embargo sur les armes à destination d’Israël, elle avait lâché – il me semble que c’était lors d’un de ses séjours en A. – « je rase Paris » comme punition – c’était probablement légèrement excessif, mais elle était, Dieu merci, ainsi) et celle-ci (on assure qu’elle déborde de milliards de pixels – c’est en Chine – je n’irais jamais Dieu merci) dont j’admire la transparence des ombres, il faut dire qu’elles se trouvent de l’autre côté du pont

l’image est prise d’un immeuble de plus de quatre cents mètres de hauteur dit la chronique – le type (est-il surpris ?) en jaune gilet est un flic, comme quoi les choses vont comme elles vont – on m’assure par ailleurs que des « actes » (ils sont aujourd’hui 8) se déroulent – comme s’il s’agissait d’une pièce de théâtre ou d’une représentation – quelle saloperie que ces mots mais que nous reste-t-il aujourd’hui ? des images, des sons, des mots…

Je me mets au 4 de l’atelier dès que j’ai compris la consigne (ici, le cimetière de Vauville, Calvados – il est neuf heures du matin

) la consigne, c’est un mot dont le souvenir me vient de A. où on allait rendre les bouteilles pour gagner quelques pièces qu’on allait immédiatement insérer dans le flipper ou le baby-foot de chez Blanche, t’en souvient-il (la chanson un peu con – mais l’interprète avait quelque chose de ce registre – Laurette correspondait un peu à ce lieu (la « Blanche d’alors avait quelque chose de nettement plus revêche, jte dirais)

qui se trouve donc encore au 47 de la rue, kebab libanais arbore la vitrine, ainsi que « bar » et « jeux » le truc de la marque de bière figurant les portes battantes d’un saloon

) sur ce je m’en vais travailler (on n’aime pas les augures, les Cassandre et autres sensations étranges qui s’emparent de nous – superstitions, elles aussi de mon enfance – mais ce huitième samedi, je ne l’aime guère)

 

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2 Comments

    pour la 4 paralysée sur une de mes visions du un qui a voulu s’imposer et entraîne du trop personnel… alors je chatouille les autres pour voir si quelque chose vient
    et puis la lecture cette nuit de Daniel Bourrion et surtout Duras m’interdisent de penser pouvoir aligner des mots
    lire, résister mistral, attendre

  • C’est vrai qu’on peut voyager simplement par Google (paient-ils certains droits de douane ?)… mais c’est quand même bien d’aller ici ou là autrement qu’en photo robotisée – ce que tu sais faire ! 🙂