Pendant le weekend

10 juin 1097

 

 

c’est un peu comme un jeu, on marche on avance, on regarde les devantures, il n’y a rien, c’est vieux, c’est ancien, c’est passé, de mode c’est du passé (n’en parlons plus disait la chanson, tu te souviens ?) j’ai fini le « Coma » de Pierre Guyotat (les turpitudes, la drogue médicamenteuse, l’âme et ses affres, les difficultés avec ses parents, je t’en passe, deux fois le mot « coma » dans le texte, ça ne m’a pas transporté mais j’ai fini quand même – la concordance des temps dont on nous a fait tellement braire, pour lui c’est niet – un combat furieux contre son ou le corps – langage cru à côté de ça, ceci que j’ai retenu quand même : »Personne avant moi dans cette langue, n’a écrit comme je le fais, comme j’ose le faire, et comme c’est mon plaisir, ma plénitude« ) (parfois, on se demande pourquoi l’italique pour la citation – un peu comme la voix off dans les sous-titres) (on a tendance à croire qu’il se la pète grâve, et c’est vrai – mais en réalité, il le faut, et c’est un minimum que de croire à sa tâche), marcher sur l’avenue (Parmentier et) (re)trouver b2ts à côté du loueur (déjà posée ici il y a un an)

dans le métro, ensuite, ou avant, non avant, Montreuil-Pont de Saint-Cloud, une petite sieste (dormir dans le métro série en cours comme on dit) (sans italique, la dénomination de la série)

c’est qu’ensuite, parfois on rêve aussi – j’ai découvert des journées d’études (on ne dit pas colloque, on ne dit pas actes, on change de sous-vêtements) sur la réception par les publics des propositions mémorielles (deux mails samedi soir pour s’informer s’il est possible d’assister à ces symposiums) – plus une exposition au grand palais sur la Lune (cinquante ans de on a marché, quelques images que je poserai sans doute peut-être probablement dans le salon de la maison[s]témoin, si ça se trouve) en sortant, cette merveille (jardin du bas des Champs Elysées, on se souvient du petit Marcel)

qui me fait souvenir de l’image de la villa prise par le robot – ce qui fait la profondeur des verts différente, ce n’est que la pléthore d’eau –

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1 Comment

    Coma « ça ne m’a pas transporté mais j’ai fini quand même » dito moi si me souviens bien, enfin j’ai aimé, sans en être transportée…et si je n’ai pas mis vos mots en italique c’est parce que je n’avais pas trouvé comment faire
    oui nos fatigues, oui le jardin qui pose une fraîcheur désuète au milieu des circuits automibiles