Pendant le weekend

1278 Vendredi treize

 

 

 

je suis dégoûté par les rosbifs – ça ne se dit pas, ça racise, hein – un peu comme si je disais les schleux – ou les boches les macaronis les citrons les tosses etc etc. – est-ce ainsi que les hommes vivent ? – les mots ont un sens (ça réfère à la gastronomie pour les sujets de STGM E2) (pourtant j’en suis un peu le fils…)

tu me diras il reste les écossais – l’article de Martine Orange sur médiapart, cette affaire magnifique gérée de main de maître par le cintré hypocrite, j’adore (j’agonis mais c’est ainsi que les hommes vivent) – j’adore aussi (mais en vrai, là) l’éditorial de Vincent Lindon dans « les échos » de lundi je crois bien (c’est là) (je ne savais ce journal de ce bord-là mais enfin) (je laisse je me consacre à des choses plus importantes

(série en cours WIP-TEC) ou encore (carnets de voyages)

ou même (groupe marilyn)

et puis (notulographe)

sans compter la saisie, l’administration, les enfants les voyages les amis la pluie les claquettes et tout le bataclan marcher rêver dormir classer remédier (évidemment, ça va sans dire, le ciné) (j’ai compris pourquoi le traître mot sur les/nos vingt-sept septembre n’existe pas – OSEF complètement c’est vrai) faut que j’aille au marché (ce soir il y a peut-être bien blanquette) (je suis en retard)

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2 Comments

    la vie c’est formidable (surtout quand pas seul) mais usant (surtout quand pas seul)
    et moi aussi je me suis étonnée de la présence de cet éditorial de Lindon sur les Echos (un peu comme une danseuse, non ?) et j’ai aimé sa sobre fermeté

  • Oui, Lindon dans « Les Echos », c’est un peu comme Macron dans « Valeurs actuelles » : mal « briefé », sans doute.

    Belle dernière photo : tout est dans le point (qui manque parfois !) de vue.