2213 Vendredi 1er Juillet 2022

(quelque chose avec le vendredi ? à peine – un jour sur sept à craindre la suite des événements, c’est encore possible – plus, ce serait invivable) (je ronge, mais enfin je ne cesse pas) (cette superstition jt’assure) hier croisé ces deux images sur une même page d’un canard qui expliquait (sûrement) quelque chose que je n’ai pas lu : ici le savoir vivre d’un homme blond et d’un autre à la rosette :

et là cet autre qui flatte le genou du même (entre amis, il s’agit d’un geste d’affection) (quand on pense que c’est par la grâce du flatté que l’hôpital, l’université, l’assurance-maladie et j’en passe (non, 2213 jours de loi travail immonde aussi) en sont dans l’état déliquescent qu’on sait, et que le flatteur continue sur le même chemin, malgré ses émois et ses paroles hypocrites, on se dit que le ce pays sombre) (les deux sont cocardés encravattés encolorés de même ton : quelque chose de l’antique ou du convenu)

(dommage je n’ai pas réussi à m’emparer du nom du photographe – des photographes d’ailleurs) un peu de café peut-être

à la volée, cette image d’une vitrine d’une galerie d’art (rue de Grenelle là où on va chercher son passeport – quatre semaines pour l’établir, 86 euros)

marcher sous la pluie

rencontrer des amies d’atelier (entre autres – merci pour les présents) du côté des quais

puis courses ménage (aller à la 21) puis clafoutis (on n’a plus de cerises, c’est fait)

un épisode d’une série quelconque à base d’agents de police de meurtres sanguinolents et je ne sais plus – le soir avançant plus de pluie – calmement