Pendant le weekend

2163 Lundi 28 Novembre 2022

 

 

 

lorsqu’il pleut c’est moins marrant – on se promène sous la pluie, d’accord – on pense à Gene Kelly peut-être mais enfin – ce sont les derniers jours qui s’annoncent, bientôt les fêtes (abhorrées mais qu’est-ce qu’on peut faire ? une poule au blanc, certes mais sinon : zéro cadeau ? oui jsuis d’accord disait Z. – moi aussi – les enfants, les jouets, le cirque d’hiver à A. le comité d’entreprise : tout ça est fini parti mort) n’importe, OSEFOC

cinq heures du soir

on a taillé rangé nettoyé l’internet bégayait

en venant, dans la voiture Gian-Maria Testa qui swingue

(je me souviens d’une année – mais ce devait être le nouvel an – on avait dansé jusque tard (où était ce bar ?) pour ensuite aller quelque part à pied fatalement – et la boulangerie de la rue Monge était ouverte et les croissants chauds – peut-être mais j’ai l’impression de ne plus aimer les fêtes – je me souviens de celles de Bois-Colombes pourtant : j’aimais les défilés les rires la joie – les choses changent) (on s’est séparés – sans oublier O&R)

manque-t-il quelque chose ? le chemin herbeux, le vent (me fait souvenir de celui Joris Ivens)

marche va et pense tranquillement

 

au cinéma Moonage daydream (Brett Morgen, 2022) (produit du pire d’Hollywood – vaguement vu que le réalisateur a commis un autre du genre centré sur Kurt Cobain) (même en aimant (assez) cette musique (celle de David Bowie aka David Jones), la blessure infligée au cinéma est inexcusable – tout y faux et trafiqué)

 

 

 

 

 

Share

2 Comments

    pas de chemin herbeux ni de cinéma, pour le reste en communion (quoique les fêtes moi les nie depuis 60 ans et je partais passer dix jours à l’étranger pour ne pas être la pierre inutile en plus)

  • Les poteaux téléphoniques en bois devraient être inscrits au patrimoine national (écolos avant la lettre, « durables » et esthétiques), comme petits frères des arbres, ils n’avaient pas la rigidité métallique et anonyme de ceux qui les ont remplacés presque partout, comme une sorte d’insulte lancée par le « progrès » face à un passé respectueux de la nature et prévoyant… 🙂